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Les commotions cérébrales en 5 questions

Les commotions cérébrales en 5 questions

IStock Photographe : IStock Auteur : Coup de Pouce

Nos jeunes sportifs sont particulièrement à risque de subir, un jour ou l'autre, une commotion cérébrale. C'est pourquoi il est important d'en reconnaître les symptômes et de savoir quoi faire si ça arrivait à notre ado.

Chaque année, quelque 4 000 jeunes Québécois de moins de 18 ans subissent un traumatisme crânien. Dans environ le tiers des cas, ce traumatisme est attribuable à une activité sportive.

Qu'est-ce qu'une commotion cérébrale?

C'est une lésion au cerveau qui survient lorsque celui-ci se fait brasser à la suite d'un coup à la tête ou au corps.

Quels symptômes surveiller?

On emmène notre jeune à l'hôpital s'il présente un ou plusieurs des symptômes suivants: confusion et troubles de mémoire, perte de connaissance, empâtement de la parole, manque de concentration, regard vide, maux de tête, vomissements, étourdissements, vertige, bourdonnements dans les oreilles, somnolence excessive, vision double ou floue, convulsions, manque d'équilibre ou de coordination, irritabilité.

Est-ce dangereux?

Les symptômes durent généralement de 1 à 2 semaines, mais dans les cas plus graves, ils peuvent persister des mois, voire des années. Une étude de l'Université de Montréal a montré que la capacité d'attention et la mémoire peuvent être encore affectées 30 ans plus tard. Il faut aussi savoir qu'après une première commotion le risque d'en subir d'autres augmente et que celles-ci sont souvent plus sévères. Voilà pourquoi notre jeune doit attendre d'être complètement guéri avant de retourner au jeu.

Les casques protègent-ils vraiment?

Comme ils absorbent une partie du choc, ils diminuent les traumatismes et la gravité de ceux-ci. Mais ils ne les préviennent pas tous, car ils ne peuvent empêcher le cerveau de se déplacer dans le crâne lors d'un impact.

Comment prévenir les commotions?

Outre le port du casque en tout temps, il faut inculquer à notre jeune sportif des règles de prudence ainsi que le respect des règlements. Il faudrait aussi que les ligues sportives interdisent les coups à la tête, les coups par-derrière et les mises en échec. Mais ça, c'est une autre histoire...

 

Sources: Hôpital de Montréal pour enfants, Conseil canadien de la sécurité, Université de Montréal.

 

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