13 ans et plus
Il se fait menacer à l'école
Ayez l'oeil alerte face aux premiers signes d'intimidation dont peut être victime votre enfant.
Si notre jeune est victime d'intimidation, il se peut qu'il n'en souffle mot à personne, pas même à nous. Des indices peuvent toutefois nous mettre la puce à l'oreille: refus d'aller à l'école, manque d'appétit, maux de ventre, vêtements et objets abîmés ou manquants, baisse des résultats scolaires, tristesse, changements d'humeur, peu ou pas d'amis, etc.Si c'est le cas, on lui en parle pour tenter de découvrir ce qui lui arrive. Quelques conseils s'il nous confie être le souffre-douleur de camarades.
• On ne prend pas à la légère ce qu'il vit. On lui demande de nous en parler et on l'assure de notre aide. On ne lui promet surtout pas de garder le secret pour l'inciter à se confier, car, si on intervient, on trahit sa confiance et, si on ne fait rien, il continue de souffrir. On lui dit qu'on ne peut lui promettre le silence et qu'on va chercher des solutions ensemble.
• On évite d'agir de façon impulsive en se précipitant dans le bureau de la directrice ou en confrontant ses agresseurs. Ne pas non plus inciter notre enfant à se défendre en frappant les autres: cela risque d'envenimer la situation.
• Dans un premier temps, on l'encourage à dénoncer ses agresseurs auprès d'un adulte de confiance à l'école: enseignant, psychologue, éducatrice du service de garde, etc. On lui demande de nous préciser quand il compte en parler et on l'avise qu'on s'en chargera si ce n'est pas fait.
• Après, on relance l'intervenant pour savoir quelles mesures sont prises pour régler le problème. On adopte une attitude d'ouverture et de collaboration, plus efficace qu'un ton vindicatif.
• On inscrit notre jeune à des activités à l'extérieur de l'école pour qu'il augmente son estime de soi et se fasse d'autres amis.
Merci à Denis Leclerc, conseiller en prévention de la violence à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys.