13 ans et plus
Éducation sexuelle: Doit-on répondre à toutes les questions?
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On peut être prêt à parler de sexualité avec notre ado, tout en ayant des réserves à l’égard de certains sujets.
Si l’on atteint cette frontière, la sexologue et fondatrice des ateliers SexUrl, Estelle Cazelais, nous suggère de jouer la carte de l’honnêteté. «Il faut répondre du mieux qu’on peut, et si l’on a un malaise ou qu’on ne connaît pas la réponse, on le dit, explique-t-elle. Si l’information ne vient pas des parents, les jeunes la chercheront ailleurs. Et les outils qu’ils vont trouver ne vont pas nécessairement aborder la sexualité de façon saine et égalitaire.»
La sexologue recommande aussi de laisser traîner dans la maison un livre ou une revue sur le sujet. «Si l’ado est peu à l’aise d’aborder une question avec ses parents, il puisera dans ces outils les renseignements qu’il lui faut.» Dans tous les cas, on nomme un chat, un chat. «La sexualité est tellement cachée et taboue... si en plus on n’utilise pas les bons mots pour nommer les organes génitaux ou le rapport sexuel, ça devient mélangeant. On n’est pas obligé d’être graphique, mais il faut transmettre une information claire.»
Pour aller plus loin: reflechiraca.co