0-5 ans
Un bon milieu de garde privé, c'est quoi?
Comment juger de la qualité d'un milieu de garde familial privé? Tour d'horizon des questions à se poser avant de prendre une décision.
- La première rencontre avec l'éducatrice peut nous en donner un bon aperçu. «Il faut que ça clique: ses valeurs éducatives doivent correspondre aux nôtres», dit Nathalie D'Amours, directrice générale de l'Association des éducatrices et éducateurs en milieu familial du Québec. On la questionne sur: ses méthodes disciplinaires, l'acquisition de la propreté, les règles de vie, son programme éducatif, etc. D'autres indices de qualité: routine bien établie, télévision utilisée uniquement à des fins éducatives, jeux à l'extérieur hiver comme été, groupe stable (signe de satisfaction des parents). À savoir: la loi limite à six le nombre d'enfants qu'une personne non reconnue par un CPE peut garder chez elle, incluant ses propres enfants de moins de 9 ans.
- Les activités doivent être diversifiées (activités physiques, pâte à modeler, découpage, comptines, histoires, casse-tête, blocs, déguisement, danse, etc.) et les menus, variés et équilibrés (on demande à voir ceux des deux dernières semaines).
- On s'assure que les pièces accessibles aux enfants sont propres et bien éclairées, que le matériel utilisé (chaises hautes, lits de bébé, etc.) est en bon état, qu'il y a un bon choix de jouets et que l'aire de jeu extérieure est bien aménagée et clôturée. On doit aussi avoir accès au service de garde en tout temps afin de vérifier la qualité des services fournis à notre enfant et apprécier l'attitude de l'éducatrice (on s'abstient si elle exige qu'on laisse ou qu'on cueille notre enfant à l'entrée de la maison et nous refuse l'accès aux pièces utilisées pour le service de garde).
- Une fois notre trésor inscrit, on reste à l'écoute. Évolue-t-il bien? S'il parle, nous raconte-t-il ses journées avec enthousiasme? S'il ne parle pas, on vérifie sa réaction quand on le dépose le matin. Est-on à l'aise en présence de la personne qui s'en occupe? «La communication avec elle doit être ouverte, souligne Nathalie D'Amours. Elle doit nous parler régulièrement des progrès et des difficultés de l'enfant et nous faire un compte-rendu de sa journée, verbalement ou par écrit.»