Notre enfant étire l'heure du dodo

Chaque soir, notre enfant multiplie les prétextes pour retarder l'heure du coucher: il a envie de faire pipi, il a soif, il a trop chaud, etc. Que faire?

On essaie ces stratégies:

1. Établir un rituel

Refaire les mêmes gestes dans le même ordre (ex.: bain, brossage de dents, pipi, histoire) apporte un sentiment de sécurité à l'enfant, lui permet d'anticiper ce qui s'en vient et favorise le sommeil. À la fin du rituel, on lui souhaite bonne nuit en employant toujours les mêmes mots doux et en terminant avec «À demain»: cela le rassurera. Inclure une activité agréable (histoire, chanson, séance de câlins) est essentiel: l'enfant sait qu'il passera un bon moment avec nous avant de s'endormir.

2. Être constante

Le rituel ne devrait pas varier au gré de nos humeurs. On dit qu'on lit une histoire? C'est une, pas deux ou trois. Si on cède de temps en temps, notre petit futé réclamera une autre histoire tous les soirs. On maintient aussi la routine la fin de semaine pour éviter d'avoir à tout recommencer le lundi. Lorsqu'il y a un changement, lors d'un anniversaire, par exemple, on l'avertit: «Ce soir, c'est spécial.»

3. Faire preuve de fermeté

Au début, notre enfant continuera probablement de retarder l'heure du dodo. S'il se relève, on le prend par la main, on le ramène dans son lit, on lui dit: «C'est dodo» et on sort de la chambre. On recommence autant de fois que nécessaire et on garde le cap, même s'il fait une crise. Argumenter, se fâcher et sermonner l'enfant ne ferait que prolonger l'interaction. Dans certains cas, une barrière peut être nécessaire pour l'empêcher de sortir. Au bout de quelques jours, tout devrait rentrer dans l'ordre.

Merci à Sylvie Galarneau, auteure de Fais dodo mon trésor (MNH Publications, 2004, 196 p., 19,95$).  

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