0-5 ans
Le retrait, bon ou mauvais pour l’enfant?
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Certains parents choisissent de placer leur enfant à l’écart quand il ne suit pas les consignes ou afin qu’il se calme.
Est-ce que cette méthode de discipline nommée «le retrait» est bonne ou mauvaise pour l’enfant? On vous explique!
Eh non, vous l’aurez deviné, le retrait ne fait pas l’unanimité. Pour de nombreux experts, il a quand même sa place à condition qu’il soit utilisé de la bonne façon.
Cette méthode controversée consiste à retirer l’enfant d’une situation qui provoque un comportement indésirable. Bien entendu, il faut placer le petit dans un endroit calme et sécuritaire. Ainsi, il se voit hors des stimulations favorisant le comportement inadéquat.
Tous les experts s’entendent pour dire que cette façon de procéder ne doit en aucun cas être la première réaction du parent qui souhaite calmer son jeune. Le retrait est considéré comme une méthode de dernier recours.
SOLUTIONS AVANT LE RETRAIT
Étant une méthode de tout dernier recours, voici quelques idées d’intervention proposées par Naître et Grandir:
- Formuler une demande claire
- Donner un délai
- Expliquer, discuter et trouver des solutions ensemble
- Prendre des respirations profondes avec l'enfant
- Nommer les émotions observées chez l’enfant et écouter comment il se sent
- Demeurer à proximité et offrir de l’aide au besoin
- Faire un rappel de la demande claire
- Ignorer un comportement (non dangereux pour l’enfant ou les autres).
EST-CE QUE LE RETRAIT EST UNE PÉRIODE DE RÉFLEXION?
La réponse est simple: non! Les tout-petits n’ont pas encore cette capacité de faire une introspection sur ce qui vient de se dérouler, car ils sont trop envahis par leurs émotions. À cet âge, impossible de prendre du recul, ils n’ont pas les outils pour le faire.
L’ÂGE IDÉAL POUR LE RETRAIT
Selon des spécialistes, les enfants en bas de 3 ans peuvent ressentir le retrait comme un abandon. Il est donc plus approprié pour les petits de 3 à 6 ans.
CONTRE-INDICATIONS AU RETRAIT
Il est fortement déconseillé d’utiliser le retrait chez un enfant présentant des difficultés liées à l’attachement (ex.: enfants adoptés, anxieux ou ayant un trouble d’attachement), car cela pourrait faire resurgir une peur de l’abandon et ainsi nuire à la relation de confiance parent-enfant.
Pour plus de détails, visitez le site naitreetgrandir.com.
