Jardinage
Pour un gazon vert, naturellement!
Halte aux coupes sévères! À la Coalition pour les alternatives aux pesticides (CAP), on recommande de couper régulièrement la pelouse à 8 cm, pas moins, ce qui favorise le bon enracinement, rend l'arrosage plus efficace, prévient la germination de la plupart des mauvaises herbes et aide la plante à croître.
Profiter d'un fertilisant naturel «En laissant le gazon coupé sur le sol, on peut réaliser des économies de 30 à 50% sur les fertilisants», explique Edith Smeesters, porte-parole du CAP. On peut faire la même chose avec les feuilles mortes à l'automne, en les déchiquetant avec la tondeuse et en les laissant au sol. En plus d'être excellents pour le gazon, ces gestes réduisent les ordures ménagères.
Inviter la biodiversité «Pour une pelouse en santé, il faut oublier les vieux concepts de monoculture et accepter que plusieurs plantes cohabitent avec le gazon. Une pelouse bien diversifiée est plus résistante, reste verte plus longtemps et exige moins d'eau», soutient Daniel Côté, de Gazon écologique. Le trèfle, par exemple, est un très bon choix puisqu'il fixe l'azote atmosphérique et fertilise les plants avoisinants.
Bien nourrir et préparer le sol Compost, engrais naturel et aération du sol sont importants en début de saison, dès le mois de mai. Un sol bien aéré retient mieux l'eau et exige moins d'arrosage. «Si on a longtemps utilisé des pesticides pour l'entretien de notre gazon, le compost est d'autant plus essentiel pour réapprovisionner le sol appauvri», ajoute Daniel Côté.
Garder la pelouse bien garnie Pour éviter que les mauvaises herbes s'installent, ensemencer les espaces clairsemés avec des mélanges de graminées, incluant du trèfle.
Éviter les guerres de voisinage Si certains voisins perçoivent du laxisme dans la présence de pissenlits, on doit leur expliquer que le choix d'accueillir la biodiversité, c'est aussi un choix santé, car la toxicité des pesticides, c'est connu, peut causer de graves problèmes de santé, surtout chez les enfants. «La santé passe avant l'esthétisme du gazon!», décrie Edith Smeesters. Il y a moyen, selon elle, d'éviter de propager les pissenlits en les tondant souvent avant qu'ils ne montent en graine.
Pour en savoir plus
Aménagement paysager adapté à la sécheresse, par Jacques Bougie et Edith Smeesters chez les Éditions Broquet.
Profiter d'un fertilisant naturel «En laissant le gazon coupé sur le sol, on peut réaliser des économies de 30 à 50% sur les fertilisants», explique Edith Smeesters, porte-parole du CAP. On peut faire la même chose avec les feuilles mortes à l'automne, en les déchiquetant avec la tondeuse et en les laissant au sol. En plus d'être excellents pour le gazon, ces gestes réduisent les ordures ménagères.
Inviter la biodiversité «Pour une pelouse en santé, il faut oublier les vieux concepts de monoculture et accepter que plusieurs plantes cohabitent avec le gazon. Une pelouse bien diversifiée est plus résistante, reste verte plus longtemps et exige moins d'eau», soutient Daniel Côté, de Gazon écologique. Le trèfle, par exemple, est un très bon choix puisqu'il fixe l'azote atmosphérique et fertilise les plants avoisinants.
Bien nourrir et préparer le sol Compost, engrais naturel et aération du sol sont importants en début de saison, dès le mois de mai. Un sol bien aéré retient mieux l'eau et exige moins d'arrosage. «Si on a longtemps utilisé des pesticides pour l'entretien de notre gazon, le compost est d'autant plus essentiel pour réapprovisionner le sol appauvri», ajoute Daniel Côté.
Garder la pelouse bien garnie Pour éviter que les mauvaises herbes s'installent, ensemencer les espaces clairsemés avec des mélanges de graminées, incluant du trèfle.
Éviter les guerres de voisinage Si certains voisins perçoivent du laxisme dans la présence de pissenlits, on doit leur expliquer que le choix d'accueillir la biodiversité, c'est aussi un choix santé, car la toxicité des pesticides, c'est connu, peut causer de graves problèmes de santé, surtout chez les enfants. «La santé passe avant l'esthétisme du gazon!», décrie Edith Smeesters. Il y a moyen, selon elle, d'éviter de propager les pissenlits en les tondant souvent avant qu'ils ne montent en graine.
Pour en savoir plus
Aménagement paysager adapté à la sécheresse, par Jacques Bougie et Edith Smeesters chez les Éditions Broquet.