Jardinage

Planter un arbre en 4 étapes

Planter un arbre en 4 étapes

  Photographe : iStock

En général, les meilleures périodes pour planter un arbre sont le printemps et l’automne, à condition que la terre ne soit pas gelée. Voici la marche à suivre pour assurer sa santé.

Lorsqu’on l’achète, l’arbre est vendu soit en pot, soit avec les racines enserrées dans une motte, elle-même emballée dans une toile de jute retenue par de la corde ou de la broche. On s’assure de garder les racines humides jusqu’à la plantation.

Lorsque l’emplacement est choisi, on creuse un trou aussi profond que la hauteur de la motte de racines ou du contenant, et deux fois plus large que la motte. Si les parois de la motte sont lisses, on gratte pour les ameublir. Il est important que l’arbre soit replanté au même niveau qu’il l’était en pépinière et surtout pas plus profondément, donc le collet (la jonction entre le tronc et les racines) doit être au niveau du sol.

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  © Millette Photomedia

Si l’arbre est en pot, on retire le pot et on place l’arbre au centre du trou. Si les racines font le tour de la motte, ce qui pourrait étouffer l’arbre, on peut faire quatre ou cinq coupes verticales avec un couteau tranchant pour section- ner les racines fautives. Cela stimulera le développement de nouvelles racines.

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Si l’arbre est en motte, on centre celle-ci dans le trou, puis on enlève les cordes et le jute pour dégager au moins la moitié supérieure de la motte. Le jute du bas se décomposera au fil du temps. Quant à la broche, on peut la couper ou la plier vers le bas. Dans les deux cas, on saupoudre les racines de stimulant de croissance à base de mycorhizes (champignons bénéfiques), en suivant les recommandations du fabricant du produit. Puis on remplit le trou avec la terre prélevée, on arrose et on couvre le sol d’un paillis composé de feuilles déchiquetées ou de bois raméal fragmenté, pour reproduire les conditions trouvées dans une forêt.

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© Millette Photomedia

Il n’est pas recommandé d’ajouter du compost ou de l’engrais à la terre de remblai. Lorsqu’on ajoute des fertilisants, les racines tendent à tourner en rond dans la zone au sol enrichi plutôt que s’étendre. Quant aux engrais transplanteurs, ils sont fortement déconseillés, car ils nuisent à la mycorhization des racines. Il est rarement nécessaire d’installer un tuteur, à moins que l’emplacement soit très venteux. Dans ce cas, il ne faut pas trop serrer les liens pour ne pas laisser de marques dans l’écorce. On enlève le tuteur un an plus tard. 

L'entretien

Pour une plantation réussie, on s’assure que le sol ne s’assèche pas complètement en arrosant notre arbre régulièrement la première saison. Par la suite, il suffit de l’arroser en période de sécheresse.

Les arbres ont rarement besoin d’une taille, mais il se peut, notamment après un hiver dur, qu’on ait des branches brisées à supprimer ou à raccourcir. Quand l’arbre grandit, on a également tout loisir de supprimer quelques branches inférieures pour remonter sa cime. Pour toute taille majeure, il importe de faire affaire avec un arboriculteur certifié.

La fertilisation est rarement nécessaire, surtout si l’on maintient un bon paillis au pied de l’arbre. S’il semble mal pousser, on peut épandre un engrais tout usage à dégagement lent dans toute la zone des racines, soit environ un tiers plus loin que l’extrémité des branches. 

 

 

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