Jardinage

Planifier son aménagement paysager

Planifier son aménagement paysager

Auteur : Coup de Pouce

Avant de se lancer
On identifie nos besoins
Pour cela, on réfléchit aux points suivants:
  • Notre utilisation du terrain. À quelles activités compte-t-on s'adonner? Veut-on installer une piscine ou un spa? Nos enfants ont-ils besoin d'espace pour jouer? Reçoit-on fréquemment la famille et les amis? A-t-on l'intention de cultiver un potager?
  • La transition intérieur-extérieur. Par quelle porte accédera-t-on à la cour la plupart du temps? Est-elle pratique, bien située? L'aménagement peut comporter l'installation d'une porte-fenêtre, la modification des escaliers, etc.
  • Le temps qu'on peut consacrer à l'entretien. Si on est passionnée de jardinage, on peut multiplier les rocailles et les plates-bandes, mais, si on a peu de temps ou d'intérêt pour la chose, mieux vaut planifier un aménagement qui requiert peu d'entretien, afin d'éviter de prendre notre terrain en grippe. Généralement, on a tendance à sous-estimer l'entretien qu'exige un jardin. Par exemple, un potager de 300 pi2 ou cinq plates-bandes de 15 pi par 3 pi nécessiteront environ 4 heures de soins par semaine. À cela s'ajouteront 4 heures de tondeuse autotractée toutes les deux ou trois semaines si le terrain compte 6 000 pi2 de gazon.
  • Les besoins pratiques. De combien de places de stationnement a-t-on besoin? Souhaite-t-on soustraire certains coins de la cour au regard des voisins? Quel est le meilleur endroit où placer nos poubelles, notre recyclage, le compost? A-t-on besoin d'un cabanon? Y aura-t-il une corde à linge? Etc.

    Note: Si on vient d'acheter la maison, mieux vaut attendre un an avant de se lancer dans l'aménagement extérieur, histoire de prendre le temps de bien voir quels sont nos besoins.

    On identifie les caractéristiques du terrain
    Mieux notre aménagement sera adapté à notre terrain, plus la réalisation et l'entretien en seront faciles.
  • Le certificat de localisation. Il identifie les limites de la propriété et les servitudes (sur lesquelles on ne peut implanter de cabanon). Il fournit aussi plusieurs informations nécessaires à l'aménagement, comme le nombre de sorties de gouttière, les clôtures, la présence de câbles électriques souterrains, la localisation des autres maisons, etc.
  • L'ensoleillement. Quelles zones reçoivent du soleil le matin, le midi, en fin de journée? Ce facteur nous aidera à déterminer les zones à aménager et à choisir nos plantes. L'indication du nord sur le certificat de localisation permet de déterminer la courbe du soleil. Et on n'oublie pas de tenir compte de l'ombre projetée par les bâtiments et les arbres (les nôtres et ceux des voisins).
  • Le type de sol. L'aménagement devra s'adapter au type de sol de notre terrain, notamment en incluant des plantes qui s'y épanouissent facilement. Dans le doute, on prélève quelques échantillons à différents endroits sur le terrain et on les fait analyser. Les centres-jardins et les quincailleries qui vendent de la terre proposent souvent ce service (à noter: il est compris dans les plans et devis d'un paysagiste).
  • Le drainage. Se fait-il bien? Est-ce que l'eau s'accumule à certains endroits? Le sol devient-il spongieux? Y a-t-il des pentes négatives qui ramènent l'eau vers la maison?
  • Les plantes déjà présentes. Notre terrain comporte-t-il des plantes ou des arbres qu'on souhaite garder? D'autres qu'on veut supprimer? On dresse un inventaire minutieux de nos végétaux et on fait un croquis de l'endroit où ils se trouvent.On réfléchit à nos goûts en matière de jardin
    D'abord, on cherche l'inspiration dans les magazines de jardinage et de décoration, on identifie, dans notre voisinage ou chez des amis, des types d'aménagements qu'on aime, on visite des centres-jardins, on s'informe sur les différents styles de jardins (français, anglais, champêtre, etc.). On pense aussi aux ajouts possibles: pergola, tonnelle, fontaine, etc. On se donne le temps de rêver, avant de soumettre nos désirs au test de la réalité.

    On demande les permis nécessaires Il est indispensable de s'enquérir des règlements municipaux, qui peuvent différer d'un quartier à l'autre. Les municipalités peuvent exiger un permis pour la construction d'une piscine creusée, d'un spa, d'un cabanon ou d'un garage, permis dont le coût varie en fonction des travaux. Par exemple, dans le quartier Ahuntsic, à Montréal, un permis pour la construction d'une piscine creusée coûte au moins 450 $. Pour savoir ce qu'il en est, on contacte le service d'urbanisme de notre municipalité.

    À quel moment de l'année dois-je commencer à y penser?
    Idéalement, à l'automne. S'y prendre tôt permet d'envisager plusieurs scénarios avec l'aide d'un architecte paysager et d'en déterminer les coûts. Pour la réalisation des travaux, on contacte les entrepreneurs dès janvier ou février. On s'assure ainsi que notre aménagement sera réalisé tôt en saison. Si on appelle en juin et que leur carnet de commande est déjà plein pour les trois mois à venir, non seulement notre jardin ne sera réalisé qu'à la fin de l'été, mais le prix risque d'en être plus élevé.Établir un budget
    Pour estimer le coût de notre aménagement, on dresse une liste précise de ce qu'on souhaite et on consulte les prix, par exemple, dans les centres-jardins, les catalogues ou sur Internet. On demande également des devis aux différents entrepreneurs en leur décrivant exactement ce qu'on veut afin qu'ils puissent faire l'évaluation la plus juste possible.

    Quelques exemples:
  • Pour un aménagement paysager de base dans un jardin de ville comportant une petite terrasse de 10 pi2 et de nouvelles plantations, il faut facilement prévoir 6 000 $.
  • Un aménagement sophistiqué comportant plusieurs places de stationnement, une piscine creusée, un coin cuisine, une allée pavée, des luminaires, un système d'irrigation et immense jardin peut coûter près de 100 000 $.
    Évidemment, les dimensions du terrain jouent sur le coût de l'aménagement. Le type de professionnels dont on a besoin, la durée et la complexité des travaux, les matériaux, les plantes, etc., ont également un impact budgétaire important.

    Un investissement
    Un aménagement paysager de qualité peut augmenter de 15 % à 20 % la valeur de revente de notre maison. Dans l'éventualité où on voudrait vendre notre propriété, on peut donc s'attendre à récupérer au moins une partie des fonds investis dans notre aménagement paysager. À condition qu'il s'harmonise avec les environs... En effet, si toutes les maisons du quartier ont une entrée en asphalte alors que la nôtre en a une en pavés, elle ne se vendra pas plus cher. Autre point à retenir: un jardin bien entretenu permet de vendre sa maison au prix souhaité et plus rapidement. En effet, s'il est bien tenu, cela laisse penser que le propriétaire entretient également bien sa maison.

    Quelques trucs pour économiser
  • Récupérer des chutes de pierres chez des granitiers pour organiser notre dallage.
  • Pour la construction et la rénovation, acheter des matériaux recyclés dans les éco-centres de notre ville.
  • Faire une bonne partie de l'aménagement nous-même et engager un spécialiste uniquement pour les plans ou pour les gros travaux (pavage, électricité).
  • Magasiner les entrepreneurs avant de s'engager.
  • Récupérer des plantes chez des amis ou leur demander des boutures, ou participer à des échanges de plantes.
  • Choisir des fleurs peu coûteuses, reporter certains travaux ou encore semer du gazon plutôt que de l'acheter en lisières.
  • Acheter de jeunes arbres plutôt que de gros spécimens (on choisit alors des espèces qui poussent rapidement).
  • Courir les soldes de fin de saison.Peut-on procéder par étapes pour étaler les coûts?
    Oui. La première étape étant la plus onéreuse (construction d'une terrasse, d'un escalier, etc.), il peut être judicieux d'en répartir le coût sur quelques années. Cela permettra aussi de modifier certains projets si nos goûts ou nos besoins changent en cours de route. Cependant, il faut faire attention de ne pas devoir défaire ce qu'on aura fait pour réaliser les étapes ultérieures. Ainsi, si on installe des surfaces pavées et qu'on prévoit poser des conduits d'arrosage l'année suivante, on a intérêt à inclure tout de suite un espace où glisser nos tuyaux.

    Si on planifie l'aménagement nous-même
    C'est pour moi si:
  • j'ai un intérêt pour l'aménagement paysager et je suis motivée à y consacrer du temps et de l'énergie;
  • j'ai un budget serré et je veux faire des économies en faisant le travail moi-même;
  • je veux pouvoir effectuer les travaux à mon rythme, sans être assujettie aux horaires des spécialistes.

    Les inconvénients
    Concevoir un jardin nécessite des connaissances et une expertise qui ne s'acquièrent pas en un jour. Le risque d'erreur est grand et on peut devoir recommencer plusieurs fois avant d'obtenir un résultat satisfaisant. Cela peut se traduire par une perte d'argent et de temps, et parfois nous faire prendre le jardin en grippe. Nombreux sont ceux qui sous-estiment la réalisation d'un jardin. Pour un projet complexe avec une terrasse, une pergola, des plates-bandes, etc., certaines habilités et connaissances sont nécessaires. Pour les gros travaux, comme le pavage du stationnement et l'irrigation, à moins d'avoir de l'expérience dans ce domaine, il est préférable de faire appel à un professionnel.

    Les principales étapes
    1. L'analyse du site. À l'aide du certificat de localisation, on procède à l'analyse du terrain en identifiant les caractéristiques de notre environnement: emplacement des servitudes et de la maison, ensoleillement, vents dominants, type de sol, degré d'inclinaison des pentes, vues non désirables, végétaux à conserver, points à mettre en valeur et ceux à dissimuler. À cette étape, l'utilisation de papier quadrillé est conseillée pour faire des relevés à l'échelle.

    2. La délimitation des espaces. En fonction de notre analyse, on identifie les zones à aménager: coin repas, aire de jeux, potager, cabanon, plates-bandes, etc.

    3. Choix des végétaux et des matériaux. Le choix des plantes se fait en fonction de l'ensoleillement et du type de sol, mais également en fonction des volumes. Par exemple, on optera pour un gros arbre si on souhaite cacher une vue indésirable. Quant aux matériaux, on les choisit notamment en fonction du style de notre maison, des éléments prévus dans notre aménagement, de l'entretien et de notre budget (voir aussi Selon quels critères choisir...).

    4. Ordre des travaux. On accorde la priorité à ceux qui nécessitent de la machinerie, comme l'excavation. Ensuite, on y va étape par étape en fonction de notre budget, en s'assurant toujours que ce qui va être fait ne nuira pas à la suite du projet.

    Selon quels critères devrais-je choisir...
  • ... les matériaux?
  • Le style de notre maison. Dans le cas d'un jardin champêtre, on opte pour de la pierre naturelle, alors que, dans un jardin urbain, des dalles de béton conviendront très bien.
  • La présence ou non d'une piscine. S'il y en a une, on devrait choisir parmi des matériaux peu glissants comme le béton coulé ou les pavés de béton.
  • L'entretien. Le bois, par exemple, doit être recouvert d'une couche d'apprêt tous les deux ans.
  • Leur durée de vie. C'est une fausse économie que d'acheter un pavé de béton à bas prix qui s'effrite après quelques années.
  • Notre budget. Le prix d'une terrasse au sol va de 4 $ à 35 $ le pi2 selon qu'on choisit du gravier ou des dalles de pierre. Certains nouveaux matériaux, comme les dalles de bambou (6 $ le pi2), constituent une autre possibilité à coût réduit.
  • Notre souci de l'environnement. Si c'est un facteur important pour nous, on optera par exemple pour du bois non traité et certifié, c'est-à-dire récolté en se souciant de minimiser l'impact sur la forêt.
  • ... les plantes et les arbres?
  • Notre environnement. On s'assure que nos végétaux sont compatibles avec notre terrain et notre zone de rusticité.
  • Le style de la maison. Même si on a une grande latitude de choix, une maison rustique québécoise se mariera mieux à des végétaux de nos régions qu'à des plantes exotiques.
  • Notre intérêt pour le jardinage. Inutile de choisir des végétaux capricieux si on ne prend pas le temps de les arroser en été.
  • Notre budget, cette année et pour les années à venir. Ainsi, si on veut planter des arbres pour avoir de l'ombre et faire écran, mieux vaut les acheter en priorité et payer plus cher pour avoir des arbres de gros calibre. Dans ce cas, on reporte l'achat d'autres plantes à l'année suivante.Confier certains travaux à des spécialistes
    Si on planifie nous-même notre aménagement mais qu'on veut faire réaliser les travaux par un entrepreneur, il est important de lui remettre un plan précis du projet afin d'éviter toute mauvaise interprétation. Pour des travaux d'envergure, un plan effectué par un architecte paysagiste est souhaitable (entre 55 $ et 125 $ l'heure).

    Voici une idée des prix que peuvent demander les différents spécialistes:
  • Entrepreneur pour l'excavation: entre 75 $ et 95 $ l'heure (machinerie + opérateur) plus le coût d'un camion s'il faut évacuer la terre (ajouter de 90 $ à 125 $ l'heure).
  • Entreprise d'irrigation pour drainer le terrain: environ 1 000 $ pour un terrain de ville à Montréal.
  • Menuisier pour réaliser le balcon ou le patio: entre 35 $ et 55 $ l'heure.
  • Électricien pour l'éclairage extérieur ou le spa: environ 75 $ l'heure. Dans tous les cas, il est recommandé de demander plusieurs soumissions.


    Si on fait affaire avec des experts
    Un expert en aménagement paysager nous rencontre, établit nos besoins avec nous et s'enquiert de notre budget, nous ramenant le cas échéant à la réalité. Selon l'argent dont on dispose, il peut nous proposer de faire une partie de notre aménagement et prévoir les accès pour le jour où on aura les moyens, par exemple, de faire installer une piscine.

    C'est pour moi si...
  • j'ai un projet complexe et j'estime ne pas avoir les compétences nécessaires pour le réaliser moi-même;
  • je n'ai pas le temps de me lancer dans ce projet;
  • je souhaite un aménagement de calibre professionnel.

    Les inconvénients
  • Les experts peuvent ne pas être disponibles au moment où on le souhaite, notamment au printemps et durant l'été.
  • Le coût peut être trop élevé pour nos moyens.
  • Le résultat final peut ne pas nous plaire parce qu'on n'a pas réussi à communiquer nos désirs ou parce que la relation avec le professionnel n'a pas été bonne.

    Les différentes étapes de la planification avec un expert
  • La première rencontre. L'expert vient nous rencontrer et se faire une idée de l'espace à aménager. C'est le moment de lui communiquer nos désirs, nos préférences et nos besoins et lui faire part de notre budget.
  • Plan de travail préliminaire et établissement des coûts. Après la première rencontre, l'expert établit un plan de travail préliminaire et estime les coûts des travaux. Si le tout nous convient, une entente sera conclue et l'expert demandera un dépôt de 25 % à 50 % du devis préliminaire pour commencer le projet.
  • Le plan d'aménagement détaillé. Réalisé par l'expert, ce plan servira de repère aux ouvriers et assurera un résultat final conforme au plan de départ. Une copie nous sera remise, accompagnée d'une liste complète des travaux à effectuer et des matériaux nécessaires, ainsi que du coût global du projet. Les experts membres d'une association professionnelle ont l'obligation de faire signer un contrat en bonne et due forme, spécifiant clairement les responsabilités des parties, la nature des travaux, l'échéancier, les renseignements à fournir par le client, la durée des garanties et les conditions de paiement.

    Les garanties couvrent tant les végétaux (généralement 1 an à compter de la fin de la plantation) que les matériaux inertes (2 ou 3 ans) et la main-d'oeuvre. Sont généralement exclus:
  • les matériaux inertes non fournis par l'entreprise;
  • le fendillement normal du bois et de la pierre (mais non l'effritement);
  • la décoloration et l'efflorescence du béton;
  • les dommages causés par un cas de force majeure;
  • l'affaissement du sous-sol non remanié par l'entreprise;
  • les dommages résultant de notre négligence dans l'entretien et la protection des matériaux.

    Les divers experts: qui fait quoi?
  • L'architecte paysagiste est le spécialiste de la conception, mais ce n'est pas lui qui réalise les travaux. Il offre des services de consultation, étudie et analyse le terrain, et réalise des esquisses, des plans et des devis. Il est également gestionnaire du projet et en coordonne les divers aspects. Pour avoir accès à la profession, il faut être titulaire d'un B.A. ou d'une maîtrise en architecture paysagiste. Taux horaire: de 55 $ à 125 $ l'heure, selon l'expérience. Pour en trouver un: Pages jaunes, sous Architecte paysagiste, ou en consultant le répertoire des membres de l'Association des architectes paysagistes du Québec.
  • Les entrepreneurs et concepteurs paysagistes sont les spécialistes de la réalisation. Ils effectuent les travaux d'aménagement paysager selon le plan conçu par l'architecte paysagiste. Le domaine de l'aménagement paysager couvre diverses formations techniques. Ainsi, certains entrepreneurs peuvent avoir reçu une formation leur permettant de concevoir les plans; c'est le cas des concepteurs-paysagistes. Ceux qui ne possèdent pas cette compétence ont généralement un architecte paysagiste à leur emploi. Taux horaire: de 35 $ à 65 $ l'heure selon l'expérience. Pour en trouver un: Pages jaunes, sous Paysagistes-Entrepreneurs & créateurs, ou on consulte les répertoires des membres de l'AAPQ et de l'Association des concepteurs de jardin du Québec.

    À noter: Certains experts proposent des forfaits, qui peuvent s'avérer plus intéressants que les taux horaires.

    Comment savoir si un expert est compétent et saura répondre à mes besoins?
    On s'informe de ce qu'il a déjà fait en demandant à voir son portfolio. Ses réalisations donnent un aperçu des styles d'aménagement qu'il est en mesure de réaliser. On lui demande également des références, et on n'hésite pas à contacter certains de ses clients. Important: on s'assure qu'il est membre d'une association professionnelle. Ce n'est pas une garantie à toute épreuve, mais ces associations ont certaines exigences envers leurs membres, concernant, entre autres, l'expérience, la stabilité financière et les assurances responsabilité.

    Si je fais faire un plan par un expert, suis-je obligée de lui confier la réalisation des travaux? Non. Au contraire, mieux vaut faire réaliser un plan par un architecte paysagiste sans s'engager avec lui (ou avec l'entreprise pour laquelle il travaille) pour la suite du projet. Sinon, on ne pourra pas magasiner. Le plan préliminaire qu'il aura établi avec l'estimation des coûts et le détail des réalisations nous permettra de magasiner en tenant compte des divers services et de la qualité de ceux-ci proposés par chaque entrepreneur.

    Que penser des services offerts par les grandes chaînes de rénovation? Outre les conseils qu'on peut recevoir des conseillers à la vente, certaines grandes enseignes proposent des services en aménagement paysager. Maîtres d'oeuvre, elles ont recourt aux services de professionnels spécialisés certifiés (concepteurs et architectes-paysagistes). Leurs services et les prix pratiqués sont équivalents à ceux des entreprises spécialisés.

    Comment évaluer la durée des travaux? Ça peut durer une semaine, trois semaines ou deux mois... Tout dépend de la dimension et de la complexité de notre projet ainsi que du nombre d'intervenants (menuisier, excavateur, etc.). Par exemple, pour un terrain vierge de 7 000 pi2, la pose de gazon, l'aménagement de trois ou quatre plates-bandes, la plantation de deux petits arbres, l'installation d'arrosage automatique et la réalisation d'une terrasse en pavé uni de 20 pi 2, on peut compter environ 6 jours de travail pour une équipe de 3 à 5 personnes. Deux places de stationnement côte à côte en pavé uni peuvent se réaliser en deux ou trois jours, toujours avec une équipe de 3 à 5 personnes. En asphalte, le travail prendra environ une journée.

    Pour en savoir plus
    On consulte le site de la Fédération interdisciplinaire de l'horticulture ornementale du Québec. On y trouve les liens de nombreux organismes utiles: l'Association des architectes paysagistes, la Société internationale d'arboriculture - Québec, les services en horticulture, les jardineries etc.

    Nos remerciements à Marie-Claude Robert, directrice de l'Association des architectes paysagistes du Québec, à Jocelyn Lussier, horticulteur-paysagiste, entreprise Topia à Montréal, ainsi qu'à Chantal De Menezes, architecte paysagiste aux Serres Primavera de Boucherville.
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