Jardinage
Des plantes vertes qui demandent peu d'entretien
Photographe : Unsplash | Scott Webb
Quoi de mieux que des plantes vertes pour se créer un beau décor?
En voici quelques-unes, peu exigeantes, et qui se plaisent même au sous-sol.
Un brin d’exotisme
© Bruno Petrozza - Monstera ‘Deliciosa’
Avec leurs énormes feuilles brillantes, les monsteras séduiront sans doute les amoureux des jardins luxuriants du Sud. Ils apporteront un souffle tropical à la maison. Ces plantes aiment la lumière vive, mais indirecte, et il faut que le terreau sèche un peu entre chaque arrosage. «Ce qui est très satisfaisant avec les monsteras, c’est qu’ils poussent rapidement quand ils bénéficient d’une lumière vive», dit Laurence Côté, copropriétaire d’Alma Plantes.
Les plantes à suspendre
© Bruno Petrozza - Pothos ‘Golden’
Plusieurs plantes suspendues, de la famille des pothos, acceptent une lumière naturelle très indirecte. Parmi les plus populaires figurent les ‘Golden’, les ‘Néon’ et les ‘Marble Queen’ aux jolies feuilles marbrées. «Ces plantes retombantes aiment un arrosage léger. Il faut laisser sécher partiellement le terreau entre chaque arrosage. Cela dit, elles vont nous pardonner si on les oublie quelques jours», poursuit Laurence Côté.
© Bruno Petrozza - Pothos ’Marble Queen’
Toutes les variétés de philodendrons et d’aglaonemas s’adaptent également très bien aux pièces peu lumineuses, puisqu’elles n’apprécient pas les rayons du soleil. Ces plantes préfèrent qu’on laisse leur terreau sécher légèrement entre les arrosages.
Des valeurs sûres
© Bruno Petrozza - Aglaonema ‘Siam’
Les sansevières, les ZZ, les pothos, les philodendrons, les aglaonemas et les monsteras sont faciles à cultiver et peu sensibles à la variation du taux d’humidité dans l’air. Un gros atout au Québec, puisque l’air ambiant de nos intérieurs est souvent humide en été et sec en hiver à cause du chauffage.
© Unsplash | Feey - Sansevieria
Les increvables
© Bruno Petrozza - Philodendron ‘Brazil’
Laurence Côté a pris soin de dresser la liste des plantes les plus faciles à cultiver. La sansevière aux feuilles longues et fines, communément appelée «langue de belle-mère», et le Zamioculcas zamiifolia au feuillage charnu et luisant (connu aussi sous les noms de faux-zamier ou de ZZ) arrivent en tête.
«Il existe plusieurs variétés de sansevière. Elles nécessitent peu de lumière, peu d’eau et s’adaptent très bien à un lieu avec un faible éclairage naturel, comme un corridor. C’est très important de laisser sécher le terreau avant d’arroser. Il vaut d’ailleurs mieux oublier un arrosage que de mettre trop d’eau.» Le ZZ se plaît aussi dans une zone peu lumineuse et a les mêmes besoins limités que la langue de belle-mère.
En pleine lumière
© Bruno Petrozza
Dans un intérieur très ensoleillé, on peut créer une ambiance inspirée des pays du sud avec des cactus ou des succulentes. «Ces plantes demandent beaucoup de lumière, mais elles nécessitent un entretien limité. Elles ont besoin de peu d’eau, et c’est très important de laisser sécher complètement le terreau entre les arrosages», précise Laurence Côté.
Des plantes non toxiques
© Bruno Petrozza - Peperomia 'Ginny'
Nos animaux de compagnie sont parfois tentés de croquer nos plantes. Parmi celles qui sont résistantes et peu compliquées à entretenir, l’arbre à monnaie (Money Tree), le peperomia et les cactus ne sont pas toxiques.
Un bon drainage
Fragile ou résistante, une plante doit toujours être bien drainée. Si le pot est posé dans un contenant (soucoupe ou cache-pot), sa base doit obligatoirement être percée. Il faut d’ailleurs vider le trop-plein d’eau après l’arrosage, sinon les racines risquent de pourrir et la plante, de mourir. On peut également mettre de petites roches au fond du cache-pot, mais le surplus d’eau doit tout de même être retiré.
En cas d’absence
Tout le monde n’a pas un gentil voisin ou un proche bienveillant pour abreuver ses végétaux quand il part en vacances. Les plantes faciles à cultiver n’ont pas de grands besoins en eau, mais en cas d’absence prolongée de plus de deux semaines (surtout l’été), on commence par bien arroser ses plantes avant le départ.
Ensuite, on insère dans le terreau le goulot percé à quelques endroits d’une bouteille remplie d’eau. Au préalable, on aura aussi fait quelques trous au fond de la bouteille à l’aide d’un clou. L’eau s’écoulera alors goutte à goutte. On peut aussi utiliser des ollas. Ces jarres en terre cuite à imbiber d’eau et à enfouir dans le terreau permettent une irrigation adaptée pendant de trois à sept jours. Il est également recommandé d’écarter un peu les plantes des fenêtres afin qu’elles aient moins de lumière et ne risquent pas de trop sécher.