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Le rêve de Marie-Chloé : apprendre l'espagnol dans un contexte d'aide humanitaire

Coup de Pouce

Marie-Chloé, parlez-nous de votre projet.

Petite, je rêvais de partir aider en Éthiopie. Après l'obtention de mon baccalauréat, et avant d'entrer en maitrise, je me suis dis que c'était le moment parfait pour concrétiser tout ça. Comme je parle déjà anglais et français, j'ai envie d'apprendre l'espagnol, toujours dans un contexte d'aide humanitaire. J'ai besoin de vivre des expériences et de donner de mon temps.

Où en êtes-vous dans vos démarches?

J'ai envoyé ma candidature à plusieurs organismes et je suis en attente d'une réponse. Dès le mois de septembre, je vais suivre des cours d'espagnol deux à trois fois par semaine. Quand je me sentirai assez à l'aise en espagnol, j'espère pouvoir partir environ quatre mois et vivre à fond cette expérience. Je ne sais toujours pas quelle sera ma mission là-bas, mais j'aimerais simplement aider et travailler, en échange d'un logement par exemple.

Qu'attendez-vous de l'expert Desjardins et du concours COOPMOI?

Sur les 2 500 $ que j'ai gagnés, je sais déjà que je vais consacrer 500 $ à mes cours de langues. Les 2000 $ restants me serviront aux frais de voyage comme les vaccins ou encore à me loger là-bas. Par contre, il faut gérer tout ça...

Les conseils de Sophie Sylvain, planificatrice financière et conseillère en développement des affaires Mouvement Desjardin.

Une fois que toutes les démarches administratives reliées aux voyages sont engagées, il est temps de penser à s'assurer une sérénité au niveau financier. Dans le cas de Marie-Chloé, il faut d'abord établir si les 2 000 $ qui lui resteront sont suffisants pour subvenir à ses besoins. Si ce n'est pas le cas, cela lui laissera donc le temps de trouver une solution, comme un travail ou un emprunt.

Si elle devait se faire virer de l'argent par un proche, elle pourrait au préalable transmettre les informations bancaires nécessaires pour que le transfert se fasse le plus rapidement possible par le biais d'un virement entre personnes. Les cartes prépayées constituent également une belle option puisque les frais annuels sont peu élevés et qu'il n'y a aucun frais d'utilisation.

Aussi, grâce à Internet, il est possible de programmer les paiements récurrents pour garder une tranquillité d'esprit, et ainsi éviter de payer des frais de retard.

Les conseils de Suzanne Ouellet, agente de formation, et de Cecilia Vyroubal, agente de recrutement, Programme Uniterra.

Le programme Uniterra a été mis en œuvre par le Centre d'étude et de Coopération Internationale (CECI) et l'Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC) et est financer par le gouvernement du Canada

Les volontaires doivent tout d'abord bien identifier leurs motivations et les objectifs qu'ils veulent tirer de la mission. Ils doivent également être conscients de leurs compétences, tant au niveau personnel que professionnel, et de savoir ce qu'ils sont capables d'offrir à la population et à l'organisme local.

Il ne faut pas oublier que pour avoir la chance de partir, il est primordial de pouvoir assumer ses obligations dans son pays d'origine. Des allocations peuvent être versées aux bénévoles par l'organisme pour que ceux-ci puissent subvenir à leurs besoins, mais elles sont relatives au coût de la vie du pays d'accueil.

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