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Planifier un voyage gourmand en Toscane
Photographe : Getty Images
Chaque région de l’Italie a ses spécialités, mais la Toscane, au centre du pays, a un petit je-ne-sais-quoi d’unique lorsque vient le temps de s’attabler. C’est qu’au milieu de ses vallées, de ses vignobles et de ses châteaux, la Toscane propose une cuisine de proximité qui suggère de s’imprégner des lieux.
On considère la cuisine toscane comme la plus simple des cuisines régionales italiennes, trace d’un passé marqué par la misère. À l’époque, il fallait faire preuve d’imagination et se servir des légumineuses, des légumes et du pain rassis pour créer des plats nourrissants.
Aujourd’hui, même si la situation est différente, les Toscans sont restés attachés à leurs traditions culinaires et c’est peut-être là le secret de leur cuisine: des plats simples qui racontent une histoire. Il y a, par exemple, la ribollita et la pappa al pomodoro, des soupes savoureuses mélangées à du pain sec, la panzanella aussi, une salade à laquelle on ajoute du pain rassis, trempé dans de l’eau et du vinaigre.
La récolte des olives. © Getty Images
AU RYTHME DES REPAS
Il suffit, dans les villages toscans, d’observer la vie des habitants pour remarquer que leurs journées sont rythmées par les repas (la belle idée, n’est-ce pas?). Le matin, on débute par un déjeuner léger accompagné d’un café de qualité. Puis, à 13 h, c’est l’heure du dîner en famille ou entre amis, qu’on arrosera parfois de vin local et qu’on osera peut-être étirer jusqu’à l’heure de la sieste.
Le spritz, un apéritif. © Shutterstock
Vers 20 h, une fois le boulot terminé, c’est le temps de l’apéro (un spritz svp!) entre amis. Il faut choisir un des bars qui offrent gratuitement, lorsqu’on commande un verre, un petit buffet où l’on pige olives, fromages, viandes froides et fruits pour patienter.
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On s’attable pour le souper autour de 21 h. Dans les restaurants, on demande d’abord des antipasti. Croquettes d’aubergine, bruschetta, salade caprese ou plateau de fromages et de charcuteries se trouvent alors au centre de la table pour partager. Puis, c’est au tour des primi piatti, ou premiers plats, souvent composés de soupe ou de pâtes: risotto aux champignons, cacio e pepe (pâtes au fromage et poivre), gnocchis au gorgonzola... On réserve les grillades et les viandes pour les secondi piatti et, bien sûr, on termine le tout par les desserts: fruits frais, gelato maison, tiramisu, panna cotta, biscottis...
Un programme à répéter chaque jour du voyage, entrecoupé, si on le désire, de visites dans les vignobles, de promenades dans les marchés et de dégustations d’huiles d’olive.
À la question: pourquoi l’Italie? On répond pâtes, pizzas, gelatos, cafés... des arguments massues!
La cathédrale Santa Maria del Fiore, à Florence. © Getty Images
À DÉCOUVRIR
Un secret d’initié: Les amoureux de charcuterie doivent s’arrêter à l’Antica Macelleria Falorni, à Greve, dans la région de Chianti. À la fois boucherie et bistrot, l’endroit qui a ouvert ses portes en 1729 vend saucissons, fromages et autres délices.
Un cours de cuisine: Pour vivre une immersion toscane, on expérimente l’agriturismo (séjour à la ferme). Souvent situés sur des sites enchanteurs, les établissements affiliés offrent des cours de cuisine, une participation aux vendanges ou la dégustation de plats traditionnels. On visite le fr.agriturismo.net.
Un restaurant: La gelateria Perchè no!, à Florence, est un arrêt obligatoire si l’on a le bec sucré.