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Être mère d'une athlète olympique
Être mère d'une athlète olympique Photographe : Charles Briand
Sylvie Danis est la mère de Jennifer Abel, plongeuse depuis 20 ans et espoir olympique à Rio. Elle nous confie des faits peu connus sur sa réalité.
1. Les gens viennent toujours me féliciter quand elle gagne. Mais je ne peux pas accepter! Ses victoires lui appartiennent à 100%. Je ne lui ai qu’ouvert la route. C’est elle qui a persévéré et qui travaille si fort. On se sent tellement impuissante, assise dans les gradins.
2. On doit faire un deuil des anniversaires. Une athlète, ça n’a pas beaucoup de temps pour la famille. Si Jennifer n’est pas en compétition, elle s’entraîne. Pour la fête des Mères, mon anniversaire, et même un Noël sur deux, elle n’est pas là.
3. Des testeurs passent à la maison à l’improviste. Ma fille doit se rapporter à l’organisation olympique tous les jours. Elle doit remplir en ligne son emploi du temps, d’heure en heure, préciser ce qu’elle fait, etc. Ainsi, un agent de contrôle peut venir, sans préavis, lui faire passer des tests antidopage.
4. Les athlètes vivent longtemps chez leurs parents. C’est plus facile que notre sportive habite à la maison, puisqu’elle est souvent partie et qu’elle est très occupée. Je me charge de son courrier, de ses paiements, et son père, de sa voiture. Elle n’a même pas de ménage à faire!
5. La fan numéro 1, c’est moi! Quand elle a commencé, à quatre ans, j’étais toujours dans les gradins pour la regarder s’entraîner. Aujourd’hui encore, j’y vais quand je peux. En compétition, c’est moi qu’on entend siffler très fort! Et quand elle est à l’étranger, je trouve toujours un site web pour voir ses plongeons en direct. Je fais sa revue de presse, et elle a évidemment son mur de photos, de trophées et de médailles à la maison.
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