Partys et évènements
7 façons de fêter Noël autrement
7 façons de fêter Noël autrement Photographe : istockphoto.com Source : Coup de pouce, décembre 2016
Le traditionnel repas de famille de Noël et la course aux cadeaux nous stressent? Et si on repensait nos rituels? Voici 7 témoignages de personnes qui ont décidé de fêter Noël autrement.
1. Noël dans le Sud
Pour Élise et sa famille, qui habitent en Alberta, venir passer les fêtes au Québec, ça signifie se promener entre l’Abitibi, l’Estrie, le Saguenay et la Rive-Nord de Montréal pour essayer de voir tout le monde. Depuis trois ans, ils prennent encore l’avion avant les fêtes, mais ils se posent désormais... dans le Sud! «C’était LA solution pour nous! Le prix des billets d’avion pour voyager au Canada est toujours très élevé à cette période de l’année et visiter nos familles devenait vraiment épuisant. On ne faisait que courir, et il y avait toujours des gens déçus de ne pas nous voir! Maintenant, fini le stress, la vaisselle, l’obligation d’aller au souper annuel de matante Unetelle. On ne boycotte pas Noël, c’est tout ce qui l’entoure qu’on ne veut plus. J’ai même reçu un massage sur la plage le 25 décembre. Que peut-on demander de mieux?»
2. Faire la paix avec Noël… dans un chalet!
Depuis longtemps, Colette, 59 ans, éprouve un malaise quant à Noël. «Quand j’étais petite, les rencontres de famille tournaient plus en beuverie qu’en réjouissances, et les partys finissaient souvent en chicanes. En vieillissant, l’aspect commercial me heurtait de plus en plus, tout comme le gaspillage d’argent et de nourriture. Cette impression s’est quelque peu atténuée à la naissance de mes filles. J’allais enfin pouvoir faire autrement. Malheureusement, on ne peut pas tout gérer, et le malaise s’est réinstallé.» Noël ne la faisait plus rêver... jusqu’à l’an passé! «Quand mes filles ont proposé de louer un chalet pour Noël, je n’ai pas hésité à suivre. Enfin, une vraie chance de faire autrement.» Et c’est dans ce chalet, éloignée de tout, sans wi-fi, ni ordi ni télé, avec ses filles, ses gendres, sa petite-fille et le chien que Colette s’est réconciliée avec l’esprit de Noël. «On a joué aux cartes et à des jeux de société, on a profité du grand air, et on a pris le temps de parler aux voisins. J’avais l’impression de vivre dans un beau cocon d’amour et de bonheur, entourée de ma petite famille. J’ai enfin trouvé un sens au temps des fêtes.»
3. Au cinéma un 25 décembre!
Martine et sa petite famille ne s’en font pas avec le fait qu’on les attend un peu partout. Le 25, chaque année, ils vont... au cinéma! Loin du brouhaha. En toute quiétude. «Nous avons commencé ce rituel il y a plus de 10 ans, question d’avoir un moment pour nous, loin de la folle course pour ouvrir les cadeaux et prendre part aux festivités. On termine la journée par une bonne fondue. On célèbre les fêtes aussi avec la famille, mais nous ne sommes disponibles qu’à partir du 26!» Aussi, avec des amis, selon la disponibilité de chacun, pendant les fêtes, ils organisent un party Poutine’n’beer (on devine de quoi sera fait leur repas...) avec cartes, jeux de société et karaoké. Tout ça, habillés en mou!
4. Shooter!
Finis les soupers guindés et les soirées ennuyeuses! Chez les Lachapelle, les trois soeurs ont réinventé la tradition en proposant à leur famille un repas comme dans l’émission Les recettes pompettes, d’Éric Salvail. Shooters et fous rires compris. «La venue des partys de Noël ne nous motivait plus autant. Pourtant, se retrouver devrait être plaisant. Alors on a organisé un concours culinaire où les gars et les filles devaient s’affronter. Même les enfants ont participé, sans shooter, il va sans dire!» L’esprit de compétition a poussé les équipes à se jouer des tours, ce qui a laissé beaucoup de place à la rigolade. «On a ensuite dégusté nos recettes avec grand plaisir. Les enfants ont tellement aimé ça, qu’ils ont eux-mêmes demandé que l’on répète l’expérience cette année!»
5. Un moment pour soi
Noël en solo peut paraître effrayant. Célibataire, Patrice passe la soirée du 24 décembre avec sa mère et sa soeur. La case du 25 restait cependant vide sur son calendrier depuis la mort de ses grands-parents et le départ de son père pour la Floride, et tous les autres étaient occupés dans leurs familles respectives. Il n’était toutefois pas question pour cet homme de 47 ans de sombrer dans la déprime. L’arrêt de certaines traditions s’ouvre parfois sur un changement heureux, tout simplement. Aussi, petit à petit, Patrice a transformé sa façon de fêter la journée du 25 décembre. Autrefois familiale, elle est devenue un moment de recueillement en solo. «La première année, je me trouvais pathétique d’être seul le jour de Noël, mais, avec le temps, j’ai appris à adorer cette journée. Depuis, je l’améliore chaque année. Je commence par mon désormais traditionnel déjeuner de Noël: bagel au saumon fumé accompagné d’une demi-bouteille de champagne. Ensuite, si la température le permet, je fais un jogging de Noël, puis je vais me promener dans le Vieux-Montréal, pour assister à la messe de 17 h à la basilique Notre-Dame. Je fais en sorte de me réserver cette journée.»
6. Fêter de jour!
Les gros partys qui finissent tard n’épargnent personne. Stéphanie, 27 ans, a trouvé la formule parfaite pour elle! «Avec six enfants âgés de moins de quatre ans dans la famille, on avait bien du mal à trouver un soir qui convient à tout le monde. Alors, depuis trois ans, on fête de jour! Mes soeurs et moi allons chez mes parents, avec chums et enfants, et nous passons l’après-midi à jouer dehors, à glisser, à flâner dans le spa, etc.» Tant qu’à changer leurs habitudes, ils en ont profité pour mettre un frein à la folie des cadeaux. Ils organisent maintenant un échange pour les adultes et ne gâtent que les enfants. «Franchement, cette formule respecte beaucoup mieux notre budget. Ça réduit notre stress. Et on se concentre sur le plaisir d’être ensemble, voilà tout!»
7. Noël en pyjama
Plonger dans ses souvenirs pour dépoussiérer son Noël le plus marquant a permis à Élise, 27 ans, de retrouver ce qui comptait vraiment pour elle. «Ce Noël-là, avec la famille élargie, on avait organisé un pyjama party dans un chalet familial. On avait sorti les sacs de couchage et installé les matelas par terre pour dormir tous ensemble. Plutôt que de s’échanger des cadeaux, on avait joué à des jeux, et tout le monde avait apporté un plat. Et comme pour prolonger ce bonheur, une immense tempête nous avait empêchés de quitter le chalet pendant trois jours!» Ce souvenir reste assez vibrant pour qu’elle souhaite récidiver cette année et donner un nouveau souffle au temps des fêtes. «Mon frère s’est acheté une maison, et je lui ai proposé qu’on fasse ça chez lui, question que l’on reprenne le flambeau.»