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7 erreurs à éviter lors de notre magasinage des fêtes
Photographe : Unsplash | Element5 Digital
Pas toujours facile de trouver le cadeau qui fera plaisir à nos proches, à Noël.
Voici 7 erreurs à ne pas commettre lors de notre magasinage des fêtes.
1. Choisir selon la valeur
Malgré le nombre de personnes que l’on souhaite gâter, il reste que l’on a généralement un budget à respecter. S’il est prudent de se fixer un prix plafond pour le total de nos achats, le montant attribué à chacun ne doit pas être figé dans le béton.
Si l’on a l’habitude de consacrer 50$ pour le présent de notre sœur et qu’on tombe sur le truc parfait à 40$, il n’est pas nécessaire de compléter avec des petits à-côtés qui finiront peut-être au recyclage ou, pire, à la poubelle. Dans cette situation, il faut se dire qu’on a 10$ de plus en banque pour gâter notre mère ou encore pour s’offrir un verre au beau milieu de nos courses des fêtes!
2. S'y prendre à la dernière minute
Il n’y a pas de date pour commencer ses achats de Noël. Si, pendant nos vacances d’été, on trouve un objet qui est dans les cordes de papa, on saute sur l’occasion sans hésiter et on le range dans le haut d’un placard jusqu’en décembre. Quel bonheur ce sera d’avoir un présent de moins à dénicher pendant la folie des fêtes!
Manon Ouellet, conceptrice de boîtes cadeaux à La Grande Gourmandise, conseille aussi de penser aux délais supplémentaires liés à la pandémie quand on magasine en ligne. «S’y prendre trop tard pour une livraison en temps voulu est une des erreurs fréquemment commises», dit-elle.
3. Ne pas penser local
Pour encourager notre économie, on magasine chez des artisans du coin ou dans un salon des métiers d’art. Nos achats locaux peuvent aussi être gourmands, pour les cadeaux d’hôtes notamment. «il faut être fier de choisir des produits confectionnés ou cuisinés avec soin par des producteurs de toutes les régions du Québec», insiste Mme Ouellet, de La Grande Gourmandise.
4. Vouloir surprendre à tout prix
Parfois, surtout pour des proches assez capricieux, mieux vaut s’en tenir à la liste. Il n’y aura peut-être pas de grandes exclamations de surprise au moment de déballer le cadeau, mais il n’y aura pas de malaise non plus. C’est toujours ça de pris! Concernant les personnes dont les goûts diffèrent vraiment des nôtres, on devrait tout simplement oser leur demander ce qu’elles aimeraient recevoir.
«Je ne suis jamais offensée quand je reçois exactement ce que j’avais demandé ou encore une carte-cadeau, approuve Karine, une lectrice de 41 ans. À l’inverse, lorsqu’on me demande de faire une liste et que je ne reçois rien de ce qu’il y avait dessus, je trouve cela étrange et je suis parfois déçue.»
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5. Donner un cadeau «empoisonné»
«Une erreur fréquente est d’offrir un “cadeau empoisonné”, soit un présent qui occasionnera des frais, comme des taxes, des pourboires, une location ou un surplus quelconque», explique Marilyne, conseillère à La Forfaiterie Laurier, à Québec. A moins que la personne en ait fait la demande et soit ainsi au courant de la dépense supplémentaire qui l’attend.
6. Ignorer les biens d'occasion
Pour combler les gens de notre entourage qui sont sensibilisés à la question environnementale ou encore pour calmer ceux d’entre nous qui ont des difficultés financières (un des effets de la COVID-19!), il est bon de souligner qu’un cadeau n’a pas besoin d’être neuf pour être apprécié. Cela est particulièrement vrai pour les jouets donnés aux enfants.
Les présents ayant déjà servi peuvent provenir de chez nous ou être achetés dans une vente-débarras ou sur un site de petites annonces. Selon l’indice Kijiji de l’économie seconde main 2019, «l’opinion de la société à l’égard des biens usagés a changé et poursuit son évolution». À preuve, en cinq ans, le nombre de gens ayant déclaré qu’ils avaient offert un article d’occasion a doublé.
7. Offrir ce qu'on aimerait recevoir
Tous les goûts sont dans la nature, dit-on. Et les nôtres ne sont pas garants de succès auprès de nos amis. Il est donc de mise d’être au courant des préférences de l’autre si l’on souhaite offrir un article assez personnel, comme un vêtement, un parfum ou un produit de beauté. Même chose pour les objets décoratifs. Ce qui conviendrait dans notre salon ne s’harmonisera pas nécessairement avec la déco de belle-maman.
