Loisirs et culture
4 livres à lire en novembre
Quand le mercure descend à vue d’oeil, rien de tel que de s’évader dans un bon livre. En voici quatre qui ont retenu notre attention.
LES CHANTS DU LARGE par Emma Hooper
Le jour où il n’y a plus de poissons à pêcher, Martha et Aidan partent travailler à l’extérieur, un mois chacun, tour de rôle. Finn et Cora, leurs enfants, demeurent sur l’île, jouent de l’accordéon et du violon, décorent les maisons abandonnées et essaient de faire revenir les poissons. Dans cette famille tissée comme un filet de pêche, chacun tente de survivre à cet exode difficile, celui qui nous pousse à rêver autrement, ailleurs. Un roman puissant qui nous ensorcelle tel le chant des sirènes.
Traduit de l’anglais par Carole Hanna, Alto, 2018, 448 p., 28,95 $
LA PAPETERIE TSUBAKI Par Ito Ogawa
Hatoko est écrivaine publique. À 25 ans, la jeune Japonaise a repris la papeterie que sa grand-mère lui a léguée. Dans sa petite boutique, elle compose des faire-part et des cartes de vœux, des annonces tantôt joyeuses, tantôt tristes, toujours avec le même souci d’offrir des mots bien choisis et méticuleusement retranscrits sur d’élégants papiers. Un roman lent qui rend un hommage émouvant à l'art presque perdu de la correspondance.
Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako, Éditions Philippe Picquier, 2018, 384 p., 29,95 $
JANET Par Michèle Fitoussi
Janet Flanner a été une figure emblématique du journalisme au siècle précédent. Chroniqueuse parisienne pour le New Yorker pendant 50 ans, cette intellectuelle a connu le Paris artistique de l’après-guerre, aux côtés d’Hemingway, de Sylvia Beach, de Gertrude Stein, et autres grands noms du monde littéraire. Dans cette biographie romancée, on découvre une femme aux amours libres et intenses, mais aussi une journaliste vive dont les portraits signés de sa plume n’ont pas pris une ride.
JC Lattès, 2018, 384 p., 32,95 $