Loisirs et culture
10 livres coups de cœur de 2017
La fin de l’année, c’est l’heure des bilans. Julie Roy, notre chroniqueuse littéraire nous présente ses 10 lectures coups de cœur de 2017.
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La fin de l’année, c’est l’heure des bilans. Julie Roy, notre chroniqueuse littéraire nous présente ses 10 lectures coups de cœur de 2017.
Cette biographie illustrée et abondamment documentée, raconte la vie de Joséphine Baker, cette danseuse afro-américaine qui a conquis le monde durant les années 20. Une femme inspirante qui a notamment adopté douze enfants de nationalités différentes et a même joué les espionnes…
Par Catel & Bocquet, Casterman écritures, 2016, 568 p., 49,95$
Vivienne et Édith sont deux sœurs que tout sépare et qui grandissent dans une famille fissurée. La première se fait trimbaler par sa mère dans une enfilade de concours de beauté, aors que la deuxième accompagne son père pour écumer les ventes de garage et les boutiques de monnaie ancienne. En grandissant, elles ont vu leurs vies s’entrechoquer continuellement, mais le lien demeure, fort et puissant. Un premier roman éblouissant qui promet!
Par Nina Berkhout, XYZ, 2017, 412 p., 29,95$.
Dans ce recueil souvent irrévérencieux (traduit dans un québécois franc et savoureux), on découvre des couples amochés, des familles fragmentées - et quelques poutines! – qui nous rappellent que même ensemble, on est souvent bien seuls.
Par Megan Gail Coles, Marchand de feuilles, 2017, 264 p., 24,95$.
Quand Emma et Gregory partent pour la Russie adopter des bambins jumeaux, ils sont loin de se douter de l’impact que cela aura sur leur vie méticuleusement organisée. Car les jumeaux, silencieux et complices, ne s’attachent qu’au chat de la maison, parlent peu et semblent cacher de bien lourds secrets. Un récit troublant et difficile sur la maternité vécue à travers l’adoption.
Par Marie-Hélène Larochelle, Québec Amérique, 2017, 288 p., 22,95$.
Les attentats de Paris sont tout récents quand Catherine part en Belgique rejoindre un copain journaliste, histoire de voir si l’amour virtuel ça fonctionne aussi en vrai. Elle y fera aussi la rencontre d’une mère qui cherche son garçon, possiblement radicalisé, qui se terre avant de passer à l’acte. On a été captivées, à la fois par les phrases solidement tournées et par l’histoire, la grande comme la petite.
Par Geneviève Lefebvre, Libre Expression, 2017, 320 p., 24,95$.
Quand on vient de se faire plaquer par son mari, après presque 25 ans de mariage, difficile de faire comme si tout allait bien. C’est pourtant ce que fera Diane, avec beaucoup d’autodérision, accompagnée de sa meilleure amie et de leurs grands enfants. Un roman drôle à souhait, avec une plume incisive et efficace.
Par Marie-Renée Lavoie, XYZ, 2017, 248 p., 24,95$.
Dans la petite ville de Kotemee, Eugénie, céramiste, mène une vie tranquille. Dans les derniers mois, elle a dû prendre soin de sa mère en fin de vie. Bouleversée par sa lente et souffrante agonie, elle décide qu’elle évitera à ses amies les plus chères ce triste sort… en les éliminant. C’est qu’Eugénie a un sens pratique qui défie l’entendement… Un roman canadien dont l’humour noir est absolument irrésistible.
Par Trevor Cole, Flammarion Québec, 2017, 368 p., 28,95$.
Pour fuir la ville, son vacarme et ses drames, Marie et Simon s’installent dans une vieille maison au cœur d’un village sur le point de mourir. Les derniers résidents ne leur font pas l’accueil prévu, et le jeune couple doit panser ses propres plaies dans un endroit rude où le bonheur coule difficilement. Un (trop!) court roman sombre, d’une rare beauté.
Par Matthieu Simard, Alto, 2017, 128 p, 20,95$.
Quand Dan Bigras prend la plume pour nous raconter son histoire, il le fait sans détour, sans excuses, avec un regard lucide sur sa vie. Un texte beau, façonné avec soin, comme un grand roman.
Québec Amérique, 2017, 408 p., 28,95$.
Une histoire qui s’étend sur plusieurs générations, mais qui débute avec deux demi-sœurs, Effia et Esi, nées au XIXième siècle au Ghana. Jusqu’à aujourd’hui, on suivra leur descendance, chaque branche de cet arbre généalogique complexe connaissant un sort totalement différent, de l’esclavage à l’érudition, de l’amour passionnel au mariage forcé. Campé en Afrique et en Amérique, ce roman parle de l’identité et du poids de nos ancêtres d’une façon si passionnée qu’il est impossible d’y résister.
Par Yaa Gyasi, Calmann-Levy, 2017, 450 p., 29,95$.
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