Loisirs et culture
Retour sur le festival Montréal en lumière
[caption id="attachment_13305" align="alignleft" width="300" caption="©Frédérique Ménard-Aubin"]
[/caption] Mission accomplie pour la 15e édition de
Montréal en lumière! Avec une multitude d’activités offrant des expériences variées, on en a pris plein les yeux et plein les oreilles. Des spectacles sur scène, aux aménagements du site extérieur, en passant par le volet gastronomique, il y en avait pour tous les goûts. Je suis toujours surprise et admirative de voir combien la météo parfois rude n’amoindrit en rien l’enthousiasme des festivaliers qui prennent d’assaut le Quartier des spectacles quotidiennement pendant toute la durée du festival.
J’ai pour ma part débuté
Montréal en lumière le lundi 24 février au Cabaret La Tulipe avec le concert du groupe Moriarty, qui présentait entre autres les chansons de son nouvel album, Fugitives. Set up intime pour les membres du groupe qui n’ont pas tardé à nous entraîner dans leurs contrées lointaines sur fond de rythmes folk, blues, Americana. D’anciens titres comme Private Lily et l’incontournable Jimmy nous ont rappelés à de lointains souvenirs. On chantonne, délicatement. Mon amie et moi repartons le sourire aux lèvres, encore charmées par ce beau moment. [caption id="attachment_13296" align="alignleft" width="192" caption="©Frédérique Ménard-Aubin"]
[/caption] S’il est un autre concert que je ne voulais pas manquer pendant le festival c’est celui du dandy de la chanson française : Thomas Fersen. C’est pantalon rouge et mocassins à la main qu’il apparaît sur scène. L’image rappelle celle de la pochette de son dernier album enregistré avec le collectif lyonnais The Ginger Accident. Configuration cabaret dans un Métropolis tout d'abord sage comme image et entièrement dévoué à la prose rétro et au déhanché du chanteur français. 21 ans que Thomas Fersen vient à Montréal. Il a notamment collaboré avec Fred Fortin pour son album Trois petits tours. Le public connaisseur, l’aime à sa juste valeur et il nous le rend bien. En variant nouveaux titres et chansons populaires de son album Pièce montée des grands jours, cet amoureux des mots, véritable charmeur, ne s’y est pas trompé: du début à la fin on a chanté, dansé, on s’est régalés !
Samedi 1er mars ou plutôt dimanche 2, aux alentours de 1h00 du matin, bonnet sur la tête et écharpe sous les yeux, nous voilà parés pour affronter la météo et profiter de quelques activités de la fameuse Nuit blanche. On se rend tout d’abord dans le Mile End à l’Atelier Circulaire pour l’activité de scratching sur vinyle. Au programme, on choisit un vinyle, on le grave en dessinant dessus puis on répand une cire avant le disposer entre deux feuilles et de le passer dans une presse manuelle. Une bonne idée d'atelier pour les amateurs de vinyles et d’art.
Ensuite, direction le Quartier des spectacles. On se décourage devant la file qui attend pour entrer à la SAT, de même pour le bar à vinyle du Bleury, ça sera sans nous. La place des festivals est bondée, la Glissade urbaine ne désemplit pas! On finit par se réfugier à la Cour RBC, conteneur transformé en arrière-cour, dans lequel on a pu prendre un verre tout en visitant les différents appartements reconstitués à l’étage. Une belle nouveauté! On aurait pu faire plus de choses mais au final on se réjouit d’avoir encore une fois ressenti cette ferveur qui fait de la Nuit blanche de Montréal un évènement majeur. Rendez-vous du jeudi 19 février au dimanche 1er mars 2015 pour une 16ème édition qui mettra la Suisse à l’honneur. Et vous, êtes-vous allés à
Montréal en lumière ? Quels ont été vos coups de cœur de cette 15e édition ?