Loisirs et culture

Nos romans et livres de poche préférés!

Nos romans et livres de poche préférés!

Auteur : Coup de Pouce

Comment choisir parmi les dizaines de titres récemment publiés? Notre équipe s'est lancée avec un seul critère en tête: y aller selon nos goûts. Il fallait que le roman nous accroche dès les 50 premières pages, puis qu'il maintienne notre intérêt jusqu'à la toute dernière ligne. Voici 20 livres qui répondent à nos exigences.

À la recherche du fils perdu

Jusqu'où iraient des parents pour connaître la cause d'un changement de comportement de leur adolescent? À la suite du suicide de son meilleur ami et d'un courriel inquiétant, Adam, 16 ans, disparaît sans un mot. C'est à ce moment que les événements se déchaînent et qu'on est transportée dans un univers où tous les personnages deviennent suspects et où les histoires défilent pour se rejoindre à la toute fin. À travers la quête des parents d'Adam, on est propulsée dans une réalité que bien des parents appréhendent (Sans un mot, par Harlan Coben, Belfond, 2009, 416 p., 29,95 $).

«La lecture de thrillers trouble mon sommeil: tant pis, j'adore ça!»

Brigitte

Tous azimuts

De retour à Stockholm, une archéologue retrouve son fils mort. Pour comprendre ce qui a pu arriver, elle retrace ses derniers pas, ce qui la mène à Barcelone, en Australie et en Afrique, au coeur de l'épidémie de sida. Plus elle lève le voile sur la vie secrète de son fils, plus les questions s'accumulent. Que savait-il? Pourquoi possédait-il toute cette documentation sur le cerveau disparu du président Kennedy? Les descriptions justes, les personnages riches et la finale peu conventionnelle pourraient bien réconcilier celles qui n'aiment pas les polars avec le genre (Le Cerveau de Kennedy, par Henning Mankell, Seuil, 2009, 392 p., 34,95 $).

«Les romans contemplatifs, très peu pour moi. Ce qui me fait veiller tard? Une intrigue bien serrée, où je suis incapable de deviner le prochain punch.»

Julie

Grandeur nature

Edgar Sawtelle est un enfant muet dont les parents, Gar et Trudy, sont éleveurs de chiens au Wisconsin durant les années 60. Lorsque Gar meurt dans des circonstances nébuleuses, Edgar tient à prouver le rôle qu'a joué son oncle Claude, récemment débarqué dans leur vie, dans la mort de son père. Malheureusement, au cours de ses recherches, Edgar cause un accident mortel au chenil et s'enfuit en pleine nuit, accompagné d'une portée de chiots. C'est au cours de ce périple dans la nature sauvage qu'il comprendra pourquoi il doit rentrer à la maison, auprès de sa mère. Un premier roman magistral où les personnages sont aussi vastes et complexes que la nature qui les entoure (L'Histoire d'Edgar Sawtelle, par David Wroblewski, JC Lattès, 2009, 595 p., 29,95 $).

24 heures chrono

Bras droit d'un ancien président des États-Unis, Wes croise en Malaisie un collègue pourtant décédé sous ses yeux lors d'une fusillade où il a lui aussi été blessé. Était-ce bien lui? Pourquoi tenait-il à disparaître? Ce thriller politique, très bien documenté (quand Bill Clinton vous relit, ça donne un brin de crédibilité!), où l'action se déroule sur quelques jours seulement, nous fait changer de point de vue une dizaine de fois avant d'arriver à une conclusion fort réussie (Mort avec retour,  par Brad Meltzer, XO Éditions, 2009, 443 p., 29,95 $).

 

Détecteur de mensonges

Ralph est allé en prison parce qu'il tabassait sa petite amie. Maintenant qu'il a purgé sa peine, il a l'intention de la retrouver et de lui faire payer cette accusation. Sur Mad River Road, trois femmes cachent bien des secrets, mais laquelle est la cible de Ralph? On ne le saura qu'à la toute fin, au terme d'un road trip où rien ne se passe comme prévu. Ce thriller psychologique accrochera à tout coup celles qui ont frissonné en regardant Les Nuits avec mon ennemi, le film mettant en vedette Julia Roberts (Rue des mensonges, par Joy Fielding, Robert Laffont, 2008, 334 p., 26,95 $).

Entretien avec Dieu

Quand Mack est invité par quelqu'un qui semble être Dieu dans la cabane où sa fillette a été assasinée, la curiosité le pousse à retourner à cet endroit chargé d'émotions douloureuses. Il y rencontrera Dieu, une femme noire débordante d'énergie, et aussi l'Esprit-Saint et Jésus. Même si la spiritualité ne nous attire pas, cette fable est si habilement racontée qu'on se laisse convaincre. Ce livre plaira aux lectrices qui aiment réfléchir au sens de la vie (Le Shack, par W. Paul Young, Le Jour, 2009, 336 p., 24,95 $).

Hors des sentiers battus

Une jeune veuve de 19 ans est en cavale dans les prairies et les montagnes, début 1900. On ne sait presque rien d'elle, sinon qu'elle a tué son mari et qu'elle est poursuivie par ses deux beaux-frères. Dès le départ, on se laisse porter par ce beau roman épique, truffé de magnifiques descriptions et traduit sans faille. Au fil des pages, on s'attache à l'héroïne fugitive, jusqu'au dénouement final, une ode à la liberté. Un premier roman d'une auteure canadienne à découvrir (La Veuve, par Gil Adamson, Boréal, 2009, 424 p., 24,95 $).

«J'ai été vraiment séduite par ces évocations de la nature sauvage, qui faisaient appel à tous les sens, comme si j'y étais: le vent dans les arbres, la pluie froide sur ma peau, le noir profond de la nuit...»

Louise

Identité sur mesure

Pour sortir de sa jeunesse monochrome entre des parents désespérément normaux, Alec se fabrique une identité de designer homosexuel. Convaincu qu'il doit son succès à sa fausse image, rien, pas même l'amour, ne pourrait le faire déroger de son parcours. Un jour, il rencontre Sumintra, une fille obéissante d'une famille indienne tricotée serré, qui a autant de secrets à garder que lui. Leur relation, bâtie autour de mensonges, est-elle possible? Remarquablement bien ficelé, ce récit psychologique est tissé comme une toile qui prend ses personnages au piège. Si on ne connaît pas cet auteur québécois d'adoption, on gagne à le découvrir ici (Cartes postales de l'enfer, par Neil Bissoondath, Boréal, 2009, 248 p., 24,95 $).

La génétique de l'oubli 

L'Alzheimer précoce se déclare à 35 ans, se transmet de génération en génération et renvoie tranquillement les malades à leur enfance. Abel, un vieillard bossu, et Seth, un adolescent mal dans sa peau, côtoient cette maladie et mêlent leur voix pour raconter leur histoire et celle de proches atteints, dont le frère jumeau d'Abel et la mère de Seth. D'une écriture habile, raffinée et ponctuée de clins d'oeil, le roman nous plonge dans ce sujet lourd d'une façon étonnamment captivante (Histoire de l'oubli, par Stefan Merrill Block, Albin Michel, 2009, 368 p., 29,95 $).

«Adepte d'imaginaires débridés, je me suis pourtant laissé prendre par cette histoire où renseignements scientifiques et médicaux tiennent une large place. Comme quoi tout est dans la façon de raconter, et à quel point l'humour et l'émotion peuvent rendre les sujets les plus arides diablement intéressants!»

Isabel

 

Chère Juliet...

Janvier 1946: Londres se relève péniblement de la guerre. La jeune écrivaine Juliet Ashton cherche un sujet captivant pour son prochain roman. Celui-ci lui arrive un jour par la poste. S'amorce alors une correspondance avec plusieurs citoyens d'une petite île anglo-normande, membres d'un cercle littéraire formé pour oublier la rudesse de la vie sous l'occupation allemande. De lettre en lettre, on se lie d'amitié avec une brochette de personnages attachants. Un véritable bonbon, ce roman épistolaire se laisse savourer d'une traite tant il fait chaud au coeur. Les amateurs d'Anna Gavalda seront ravis (Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, par Annie Burrows et Mary Ann Shaffer, NiL, 2009, 391 p., 29,95 $).

«Les lectures ténébreuses qui inondent le lecteur de tristesse, non merci! Il me faut un peu de soleil, de chaleur et, surtout, de touchante humanité.»

Andrée-Anne

Prochain départ: Kaboul 

Maria, photographe italienne, accepte de suivre une journaliste qui veut enquêter sur la hausse des suicides chez les femmes afghanes. Elle n'a aucune idée de ce qui l'attend. Elle suit une formation pour reporters de guerre, mais constate sur place que rien ne prépare à un choc aussi fort que la vue des blessures laissées par la guerre sur un pays. Ce roman en partie autobiographique nous fait vivre de l'intérieur la réalité des envoyés spéciaux en terre afghane. On vit les angoisses de Maria et la dure réalité des femmes là-bas. Actuel et touchant (La Fin des bonnes manières, par Francesca Marciano, Belfond, 2009, 300 p., 26,95 $).

«J'adore les récits où l'on apprend beaucoup sur la situation d'un pays qui fait les manchettes. Je peux mieux comprendre la vie là-bas et le quotidien des journalistes qui y travaillent.»

Catherine

Famille à la dérive

Depuis que Gwen a reçu le diagnostic du syndrome de Turner (qui empêche son corps d'atteindre la puberté et de se développer), sa famille n'a plus jamais été la même. Ses parents ont divorcé, ses frères ont fui chacun à sa façon les conflits qui en ont résulté, et elle-même s'est enfermée dans le mutisme pour cacher sa peine de ne pas être comme les autres. Arriveront-ils à se libérer des conflits passés pour enfin connaître le bonheur? On suit tour à tour la vie des cinq membres de la famille, découvrant peu à peu les blessures qui les hantent et les façons dont ils tentent de s'en sortir. Un roman psychologique qui plaira à celles qui aiment explorer l'âme humaine (La Condition, par Jennifer Haigh, Michel Lafon, 2009, 416 p., 28,95 $).

Des sœurs inoubliables

Dans leur petite ville ontarienne, les sœurs Rose et Ruby travaillent, cultivent leurs passions (l'écriture pour Rose, l'archéologie pour Ruby), se disputent à l'occasion. Des vies banales... si elles n'étaient pas siamoises, rattachées par la tête. Étrange en apparence, c'est en fait un magnifique récit de deux sœurs qui s'aiment plus que tout, qui vivent tant bien que mal avec leur différence et qui aspirent tout simplement à être libres et heureuses. Présenté comme une autobiographie (les sœurs rédigeant à tour de rôle), ce roman plein de tendresse est merveilleusement bien écrit. Un gros coup de cœur (Les Filles, par Lori Lansens, Alto, 2009, 584 p., 28,95 $).

«Quel bonheur quand on tombe sur un roman qui nous transporte de la première à la dernière page, surtout quand on ne s'y attend pas! C'est ce qui m'est arrivé avec Les Filles, que j'ai lu en trois jours.»

Claudine

 

Mystérieux tableau

En contemplant un tableau de Magritte, Jérémie bascule dans un autre monde: il entre dans la maison que le tableau représente, y rencontre plusieurs curieux personnages et y retrouve la femme de sa vie au temps où elle l'aimait encore. Hallucination, accident cérébral, phénomène surnaturel? Peu importe, en revenant à lui, Jérémie n'a plus qu'une envie: retourner dans ce tableau où il a retrouvé un bonheur qu'il croyait perdu à jamais. Un brin mystérieux, plein de rebondissements et léger tout en étant intelligent, ce roman se lit d'une traite (La Maison des lumières, par Didier van Cauwalaert, Albin Michel, 2009, 280 p., 26,95 $).

Trois femmes, un homme, un secret

Humour, drame, psychologie amoureuse, politique, suspense: tous ces ingrédients sont réunis dans Un homme trop charmant, qui se présente comme une comédie mais qui aborde en trame de fond un sujet grave. On y suit trois femmes qui, à un moment de leur vie, ont croisé Paddy de Courcy, politicien charismatique promis à un brillant avenir. Lola, la styliste de mode superficielle, Grace, la journaliste obstinée, et Marnie, la mère de famille déprimée, vivront bien des bouleversements (parfois comiques, parfois tragiques) après l'annonce du mariage de Paddy. Un tourbillon bien mené où les femmes se révèlent plus fortes qu'elles n'en ont l'air (par Marian Keyes, Belfond, 2009, 563 p., 34,95 $).

En attendant la fin du monde

1989. Lorsqu'ils ne sont pas à l'école, Hope et Mickey passent tout leur temps dans le sous-sol d'un bungalow, à regarder à la télé le monde se transformer et à discuter de la fin du monde. Car, dans la famille de Hope, l'obsession pour l'apocalypse est héréditaire. On retrouve ici ce qui avait fait le charme de Nikolski, le premier roman de l'auteur, Nicolas Dickner: une histoire insolite qui nous accroche dès le premier chapitre, une imagination fertile, une écriture diablement efficace et une bonne dose de douce ironie (Tarmac, Alto, 2009, 272 p., 23,95 $).

L'amour au temps de la variole

C'est un arrêt sur image plutôt qu'une saga historique: Montréal, 1885, en pleine épidémie de variole. Sarah souhaite devenir médecin, bien qu'à l'époque l'université soit fermée aux femmes. Père et fille signent ce roman qui suit Sarah ainsi qu'une dizaine de personnages. Un beau récit d'émancipation, même si la fin laissera certaines sur leur appétit, et une fenêtre ouverte sur notre histoire, alors que francophones et anglophones, hommes et femmes vivaient chacun dans leur monde (Sarah: à l'ombre des hommes, par Mylène et Jean-Pierre Wilhelmy, Libre Expression, 2009, 378 p., 29,95 $).

«J'adore les livres à contenu historique. Ici, j'ai trouvé charmant que le livre ait été écrit par une fille, étudiante en médecine, et son père, écrivain et historien.»

Marie-Annick

 

Âmes soeurs

Il faut être forte pour sortir indemne de ce premier roman d'un jeune auteur italien qui fait sensation partout sur la planète. À quelques mois d'intervalle, deux enfants, Mattia et Alice, vivent un événement tragique qui bouleversera leur existence à jamais. Quelques années plus tard, ils feront connaissance pour ne plus se lâcher. Ils reconnaîtront en l'autre la profondeur de la blessure passée et les ravages laissés en plein cœur. C'est leur amitié, composée de nombreux non-dits, mais aussi d'une profonde empathie, que l'on suit page après page. Et c'est elle qui nous arrache les larmes au moment de refermer le bouquin (La Solitude des nombres premiers, par Paolo Giordano, Seuil, 2009, 329 p., 34,95 $).

«Pour moi, un bon roman doit secouer, toucher, bouleverser. De ma lecture doit émerger une réflexion. J'aime qu'un auteur m'atteigne en plein cœur, sans faire dans la dentelle.»

Mélanie

La vie... après la mort

Quand les personnages nous habitent des jours durant, on peut dire qu'un livre est réussi. C'est le cas du nouveau Emmanuel Carrère. Fidèle à son style - économie de mots, ton direct et saccadé -, Carrère nous mène jusqu'en Asie du sud-est, pendant le tsunami de 2004, avant de nous raccompagner en France pour assister à un autre drame. Il s'agit d'histoires vraies, mais le récit se lit comme un roman. On y côtoie un couple qui pleure la mort de sa petite dans la vague géante et trois fillettes au chevet de leur maman, emportée par le cancer. C'est dur, troublant et plus grand que soi. Comme la vie, quoi! (D'autres vies que la mienne, POL, 2009, 310 p., 34,95 $.)

Parfums d'Orient

Pourtant riche d'une histoire plusieurs fois millénaire, la Syrie reste méconnue des Québécois. Le fait que le pays se trouve dans «l'axe du mal» de George Bush n'a pas empêché la jeune québécoise Marie-Eve Martel de s'y rendre à l'été 2007. Au retour, elle nous livre un récit bien ficelé et superbement documenté de rencontres amicales, de découvertes touristiques, de souks colorés et de leçons religieuses et politiques dans un pays dont les voisins - Israël, Iraq, Liban - connaissent leur lot de tensions. Une leçon de géopolitique qui se lit comme un roman (Sous le soleil syrien, Michel Brûlé, 2009, 448 p., 24,95 $).

 

Les poches de l'été: beaux, bons, pas chers!

À toute allure!

Françoise Sagan (1935-2004) est devenue célèbre à 18 ans, dès la sortie de son premier roman, Bonjour tristesse. Cette biographie nous présente un portrait plein de tendresse d'une femme au parcours tumultueux qui séduisait par sa vive intelligence (Sagan à toute allure, par Marie-Dominique Lelièvre, Folio, 2009, 398 p., 14,95 $).

Drôle d'Amérique

Dans ces chroniques, rédigées entre 1990 et 1996, l'auteur français Jean-Paul Dubois dresse un tableau haut en couleur de l'Amérique. Parfois drôles (le magasin qui vend des lunettes pour chiens), parfois tristes (la chasse à l'homo) ou parfois inquiétantes (ces mini-quartiers entourés de clôtures avec gardiens aux entrées), elles sont toujours fascinantes (L'Amérique m'inquiète, Points, 2009, 265 p., 14,95 $).

Avec un grand A... et un grand H

À Paris, deux cousines, Hortense et Gabrielle, font leur marque, l'une comme écrivaine, l'autre comme peintre. Leurs amis se nomment, entre autres, Monet et Renoir. Les drames amoureux et le combat des artistes pour une plus grande liberté se nouent et s'entremêlent dans ce roman qui suit les tribulations des deux cousines. On a aussitôt envie de lire la suite, Gabrielle (Hortense, par Dominique Marny, Archipoche, 2009, 320 p., 15,50 $).

L'été de ses 11 ans

Judith, la meilleure amie de la narratrice, a une grande sœur  Claire, la plus belle fille de Chicoutimi. Claire sera peut-être choisie pour être danseuse à gogo pour Les Sultans, un groupe à la mode à la fin des années 60. De découverte en découverte, la narratrice de 11 ans grandit et apprend le pouvoir des mots (La Sœur de Judith, par Lise Tremblay, Boréal compact, 2009, 180 p., 12,95 $).

L'amour, la mort, la mère

Une mère coud avec des fils et des aiguilles contenus dans une boîte magique léguée de génération en génération. Résultat: ce qu'elle confectionne semble prendre vie. Sa fille raconte son histoire sur fond de révoltes paysannes en Andalousie. Un immense premier roman (Le Coeur cousu, par Carole Martinez, Folio, 2009, 443 p., 17,95 $).

La vie à l'envers

Né vieillard, Benjamin Button va rajeunir au fil des ans. Cette courte nouvelle, qui a inspiré un film en 2008, nous fait voir en quelques pages le destin tordu des humains. Un regard critique et lucide qu'on retrouve dans la seconde nouvelle du livre, Un diamant gros comme le Ritz (L'Étrange Histoire de Benjamin Button, par F. Scott Fitgerald, Pocket, 2008, 118 p.).

Le temps des bilans

La mort rôde. Un homme revoit sa vie: ses mariages, ses trois enfants, issus de deux unions différentes, un métier qui l'a autrefois passionné. À lire pour la description fulgurante des grandes étapes de la vie. Coeurs tristounets s'abstenir, car ce roman n'est pas rose! (Un homme, par Philip Roth, Folio, 2009, 182 p., 13,95 $.)

Femme en crise

Marian travaille dans une boîte de sondages. Elle pose des questions aux gens, mais ce n'est rien comparé aux questions qu'elle se pose sans arrêt. L'angoisse la ronge. Son fiancé veut l'épouser. Elle accepte. Que deviendra-t-elle? Quelle vie l'attend? Le premier roman de Margaret Atwood est une pure merveille! (La Femme comestible, Pavillons Poche, 2008, 521 p., 18,95 $.)

 

 

L'école de la vie

Difficile de devenir soi quand il faut comprendre, apprendre, même si certains professeurs vous trouvent niais, sans compter les camarades de classe qui en rajoutent. Ce roman autobiographique de Daniel Pennac nous rappelle tendrement l'importance de cultiver la tolérance et l'intelligence du coeur (Chagrin d'école, Folio, 2009, 298 p., 14,95 $).

Petits bonheurs

Qu'il est bon de se laisser bercer par ce recueil de nouvelles d'Éric-Emmanuel Schmitt! Huit femmes, huit histoires de bonheur au quotidien remplies de tendresse, avec juste ce qu'il faut de déstabilisant et une légère pointe de suspense (Odette Toutlemonde et autres histoires, Le Livre de poche, 2009, 212 p.).

Voyage dans le temps

Le manuscrit de Villard de Honnoncourt, rédigé au XIII e siècle, suscite les passions et les convoitises. Ses gardiens sont assassinés les uns après les autres. Ari McKenzie, un policier parisien au charme certain, mène l'enquête et tente de sauver le dernier dépositaire du secret. Suspense, rebondissements, tensions sexuelles: tout y est presque parfait (Le Rasoir d'Ockham, par Henri Loevenbruck, J'ai lu, 2009, 535 p., 16,95 $).

Sombres secrets

Kerstin Kvist, une jeune infirmière suédoise, est embauchée dans une famille. Elle doit faire marcher chaque jour le fils trentenaire fou, sinon ce sera la crise. On découvre au fil des pages que le fils n'est peut-être pas aussi fou qu'on le dit. Un drôle de roman qui nous plonge dans les secrets d'une famille bourgeoise (2 doigts de mensonge, par Ruth Rendell, Le Livre de poche, 2009, 472 p., 12,95 $).

Intrigues au Wyoming

Joe Pickett est garde-chasse dans les grands espaces du Wyoming. Il doit prendre la place d'un collègue qui s'est suicidé, et découvre peu à peu que ce suicide n'en est peut-être pas un. Pendant ce temps, les relations avec sa femme se détériorent, et celle-ci est menacée à son tour. Un suspense à couper le souffle et des paysages grandioses (L'Homme délaissé, par C.J. Box, Seuil policiers, 2009, 384 p., 14,95 $).

La vengeance est un plat qui se mange froid

L'enquêteur Thomas Lapointe, collègue de Maud Graham, a perdu sa sœur. Mine de rien, il prépare sa vengeance. Il veut tuer tous ceux qu'il tient responsables du décès de sa sœur. En parallèle, des gens de Québec sont eux aussi aux prises avec un tueur. Une enquête enlevante de Maud Graham! (Sans pardon, par Chrystine Brouillet, Boréal, 2009, 416 p., 18,95 $.)

Un vampire à la CIA

Jaz Parks travaille pour la CIA sous les ordres de Vayl, un vampire. Ils doivent sauver le monde de terroristes, mais leur mission se complique. Un récit bien mené, de l'amour, des événements surprenants: une réussite dans cette catégorie de romans (Jaz Parks s'en mord les doigts, par Jennifer Rardin, Milady, 2008, 442 p., 12,95 $).

 

 

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