Loisirs et culture
Les confidences du docteur Julien
Sa guignolée annuelle a lieu le samedi 13 décembre de 9 h à 17 h, à l'angle des rues Aylwin et Adam, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal.
Un échec dans votre travail?
Honnêtement, on n'en vit pas beaucoup. Même quand les situations sont dramatiques, on trouve des solutions, des façons d'améliorer les choses. On travaille en équipe. Ça apporte beaucoup de bonheur. Il est extrêmement rare qu'un enfant n'ait aucune résilience. Donc, par instinct, il s'accroche quand il sent qu'on peut l'aider.
Aviez-vous un modèle, une inspiration? Le docteur Albert Schweitzer, ce médecin musicien parti soigner la malaria au Gabon après la Première Guerre mondiale. Je voulais être comme lui.
Et vous l'êtes devenu. On a tous besoin de repères dans nos vies. C'est pour ça que j'ai créé les Grands Amis, où un adulte jumelé à un enfant lui permet d'ouvrir ses horizons. Schweitzer, dans ma vie, ce fut sans doute ma première inspiration. Comme lui, je suis allé soigner ailleurs dans le monde, mais c'est chez nous que j'ai trouvé la plus grave pauvreté.
Ce que vous ne tolérez plus, avec les années? L'abus de pouvoir. À titre d'exemple, actuellement, un intervenant de la DPJ sur deux tarde à amener ses cas en cour et se garde ainsi le pouvoir de tout décider. C'est inacceptable et ça doit changer.
Que faites-vous quand vous êtes découragé? Ça ne m'arrive pas. Je vois toujours des solutions.
Une folie? Faire ce que je fais jusqu'à mon dernier souffle. C'est une folie que je compte bien réaliser. Je ne m'arrêterai jamais.
Pour lire d'autres réflexions du Dr Julien, consultez le numéro de décembre 2008 du magazine Coup de pouce.
Un échec dans votre travail?
Honnêtement, on n'en vit pas beaucoup. Même quand les situations sont dramatiques, on trouve des solutions, des façons d'améliorer les choses. On travaille en équipe. Ça apporte beaucoup de bonheur. Il est extrêmement rare qu'un enfant n'ait aucune résilience. Donc, par instinct, il s'accroche quand il sent qu'on peut l'aider.
Aviez-vous un modèle, une inspiration? Le docteur Albert Schweitzer, ce médecin musicien parti soigner la malaria au Gabon après la Première Guerre mondiale. Je voulais être comme lui.
Et vous l'êtes devenu. On a tous besoin de repères dans nos vies. C'est pour ça que j'ai créé les Grands Amis, où un adulte jumelé à un enfant lui permet d'ouvrir ses horizons. Schweitzer, dans ma vie, ce fut sans doute ma première inspiration. Comme lui, je suis allé soigner ailleurs dans le monde, mais c'est chez nous que j'ai trouvé la plus grave pauvreté.
Ce que vous ne tolérez plus, avec les années? L'abus de pouvoir. À titre d'exemple, actuellement, un intervenant de la DPJ sur deux tarde à amener ses cas en cour et se garde ainsi le pouvoir de tout décider. C'est inacceptable et ça doit changer.
Que faites-vous quand vous êtes découragé? Ça ne m'arrive pas. Je vois toujours des solutions.
Une folie? Faire ce que je fais jusqu'à mon dernier souffle. C'est une folie que je compte bien réaliser. Je ne m'arrêterai jamais.
Pour lire d'autres réflexions du Dr Julien, consultez le numéro de décembre 2008 du magazine Coup de pouce.