Loisirs et culture
L'auteur du mois: Nicolas Dickner
Quel a été le point de départ de ce livre? Saviez-vous que près de 90% des biens que nous consommons nous arrivent par conteneur? Certains bateaux peuvent en transporter des milliers. Chaque fois que j'en vois un, je me demande d'où il vient et où il sera la semaine prochaine. J'aime aussi cette notion que le conteneur échappe à la géographie: avec lui, il n'y a plus de limites, de frontières ou de territoires.
On découvre dans votre roman une foule d'informations inusitées. Quelle était votre intention? J'aime me documenter abondamment quand j'écris. Chaque information présente dans le roman a son importance, mais il n'est pas nécessaire de saisir toutes les références pour l'apprécier. Ce roman, c'est un peu comme une constellation d'histoires mises ensemble.
Depuis quelques années, vous avez participé à une foule de projets incluant la traduction de deux romans. Qu'en retirez-vous? Beaucoup de plaisir. Quand tu traduis, l'histoire existe déjà, alors, tu peux vraiment te concentrer sur l'écriture. Trouver le bon mot, s'interroger sur l'étymologie, pour moi, c'était du bonbon! Cela dit, mon ambition, pour les prochaines années, c'est de me concentrer sur mon prochain roman.
Six degrés de liberté, Alto, 2015, 392 p., 27,95$.
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