Loisirs et culture
L'auteur du mois: Laurent Gounelle
Zo� Gardeur Photographe : Zo� Gardeur
Quand vous écrivez, qu'est-ce qui vient en premier, la trame fictive ou le message?
Je suis d'abord habité par un thème, un message que je souhaite partager. L'histoire et les personnages apparaissent ensuite, afin de créer un véritable plaisir de lecture. Ce plaisir, est, selon moi, une composante essentielle de l'apprentissage.
Pourquoi votre personnage enclenche-t-il des changements dans sa vie uniquement quand il apprend qu'il va mourir?
Jonathan se perd dans l'action. Il ne se pose guère de questions existentielles. Le jour où on lui annonce sa mort prochaine, même s'il n'y croit pas totalement, il ne peut plus rester sur les rails de sa routine quotidienne. C'est la conscience de notre mortalité qui nous amène à nous interroger sur le sens de notre vie.
Pourquoi le roman se déroule-t-il à San Francisco?
C'est un lieu très particulier, où la recherche en psychologie et en développement personnel est très avancée. C'est aussi l'endroit où je me suis formé. En même temps, les États-Unis incarnent l'archétype de la société centrée sur la réussite matérielle. Pour moi, ce n'est pas anodin.
À lire aussi: L'auteure du mois: Sophie Bienvenue
Kero, 2015, 285 p., 29,95$.