Loisirs et culture

5 faits sur la vie d’une danseuse pour le ballet de Casse-noisette

5 faits sur la vie d’une danseuse de Casse-noisette

5 faits sur la vie d’une danseuse pour le ballet de Casse-noisette Photographe : Charles Briand Auteur : Annie-France Charbonneau

Emma Garai Cima danse pour les Grands ballets canadiens depuis 2009. Cette année, elle participe pour la septième fois à la production Casse-noisette.

1. C’est notre façon de fêter Noël.

Tous les membres de la compagnie sont réunis, tous les jours du mois de décembre, pour danser — on donne souvent deux représentations par jour. Quand on sort manger, au Quartier des spectacles, il y a des lumières et de la musique. C’est magique! On est en congé le 24 et le 25 décembre, mais, comme la plupart des danseurs vivent loin de leur famille, on se rassemble pour faire la fête entre nous.

2. Dans les coulisses, c’est un tout autre spectacle!

Casse-Noisette, c’est 300 costumes et 165 personnages; 90 enfants et 70 danseurs. De plus, le nombre d’habilleurs et de techniciens est le double de celui des autres productions. À l’arrière-scène, il y a de l’action sur trois étages: des pas de course, des changements rapides, de la fébrilité et beaucoup d’adrénaline.

3. Même si on est habitués au spectacle, ce n’est pas monotone!

On doit se dépasser un peu chaque fois afin que l’expérience soit fraîche et nouvelle. On interprète différents rôles à chaque représentation, en alternance; et je me lance quelques défis et objectifs personnels, autant sur le plan de la technique que sur celui des émotions.

4. On doit s’adapter rapidement!

Sans doute parce que la production compte beaucoup de danseurs, les risques de blessures légères et de malaises sont multipliés. Il n’est pas rare d’entrer dans les coulisses et de se faire dire qu’on doit enfiler tel autre costume pour le prochain acte afin de remplacer une danseuse blessée.

5. On crée des liens avec les enfants qui participent.

Une équipe s’occupe bien d’eux, alors ça n’ajoute pas de stress pour nous. J’adore voir l’évolution de leur intégration. Au début, ils sont tous très timides et nerveux, mais, au fil des répétitions et des représentations, ils gagnent en confiance, et on tisse des liens tranquillement.

 

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