Loisirs et culture
5 cours... juste pour moi
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S'initier à l'aquarelle : la couleur apprivoisée
L'aquarelle est une peinture légère faite avec des pigments colorés délayés dans de l'eau. On l'applique sur du papier avec des pinceaux, mais aussi des brosses, des bâtons et divers outils, selon l'effet désiré. L'avantage de l'aquarelle sur les autres types de peinture: son côté pratique. Comme elle ne dégage pas d'odeur, on peut peindre dans n'importe quelle pièce de la maison. On ne craint pas les dégâts, puisqu'elle se nettoie facilement (il suffit de l'essuyer immédiatement avec un papier essuie-tout). Et on n'a pas à s'encombrer de toiles et de chevalets: on s'installe simplement au coin d'une table.
Est-ce pour moi?
Selon Carmen Coulombe, professeure d'aquarelle, il n'est pas nécessaire de savoir dessiner pour s'y initier. «On apprend d'abord à manipuler la couleur et à utiliser les différents outils.» Il faut maîtriser la base avant de se lancer dans l'art figuratif. «Ça prend beaucoup d'expérience seulement pour dessiner une pomme! poursuit Carmen Coulombe. À cause de l'eau, le papier et la couleur peuvent réagir et se transformer. C'est un médium qui offre souvent des surprises, et il faut être prête à vivre avec ça.» L'aquarelle est tout indiquée pour celles qui aiment la couleur et qui ont envie d'expérimenter et d'explorer leur créativité. Carmen Coulombe la recommande aussi aux personnes stressées. «C'est un art très calme, très doux. On joue avec de l'eau, on frotte des pinceaux, sans bruit... C'est presque méditatif.»
Ça s'apprend comment?
Selon Esther Maresso-Langlois, présidente de L'Atelier d'aquarelle de Québec, la meilleure façon de s'initier est de suivre des cours de groupe. «On peut échanger avec les autres élèves et profiter de plusieurs conseils.» Alors que, si on apprend avec des livres, c'est beaucoup plus long.
Combien ça coûte?
Entre 50$ et 65$ pour le matériel (papier, pinceaux, etc.); entre 75$ et 150$ pour une session de dix semaines de cours.
Où s'adresser?
À notre municipalité et aux centres culturels: plusieurs offrent des cours.
Des aquarellistes professionnels sont également professeurs. Pour connaître les artistes qui enseignent dans notre région: la Société canadienne de l'aquarelle, (450) 678-2234.
À L'Atelier d'aquarelle de Québec, (418) 843-6881.
À lire
Carmen Coulombe recommande la série Les Manuels de peinture: Introduction à l'aquarelle, Paysages à l'aquarelle et Couleur à l'aquarelle, par Ray Smith, Dessain et Tolra, 1994, 72 p. ch., 24,95$ ch.Découvrir les vins: un plaisir à partager
Le plaisir qu'on en retire est double: en connaissant mieux les vins, on en perçoit toutes les subtilités, et déboucher une bonne bouteille devient encore plus agréable; on fait des choix plus judicieux, correspondant à nos goûts et aux mets que le vin accompagnera. Mais, selon Sylvie Lizotte, présidente de la section montréalaise de L'Amicale des sommeliers du Québec, le facteur social est aussi important. «Plus on déguste en bonne compagnie, plus on est à l'aise pour discuter, apprendre et communiquer sa passion. Un bon vin, ça se partage!»
Est-ce pour moi?
On peut évidemment apprécier une bonne bouteille sans avoir de connaissances sur le sujet. Mais, si on est curieuse et si on a envie d'en savoir plus sur les bordeaux, chardonnay et muscadet, on découvrira un monde d'arômes et de plaisirs gustatifs, en plus de rencontrer des gens partageant notre passion.
Ça s'apprend comment?
Suivre des cours permet d'acquérir une base solide pour ensuite entreprendre notre exploration. Un bon cours devrait comprendre une partie théorique, sur les techniques de production du vin (cépages, procédés de vinification, particularités de chaque région productrice, etc.), et une partie pratique (dégustation). «On amène les gens à comprendre tout ce qu'ils peuvent découvrir dans le vin, aux plans visuel, olfactif et gustatif, explique Sylvie Lizotte. Et pas besoin de talents spéciaux: il faut simplement aimer la bonne bouffe et les vins qui l'accompagnent!» Selon elle, une session (environ six cours) suffit pour acquérir une bonne base.
Une autre façon de s'initier est de joindre les rangs d'une association d'amateurs de vin. Plus ou moins informels, ces groupes offrent à leurs membres dégustations et échanges selon différentes formules. En goûtant régulièrement plusieurs vins et en discutant avec des passionnés de longue date, on apprivoise les termes techniques et on développe nos papilles gustatives.
Combien ça coûte?
Environ 185$ pour cinq ou six cours de trois heures (le prix varie selon le nombre d'heures de cours et de vins dégustés). Ensuite, entre 40$ et 150$ pour les dégustations, selon les vins dégustés et les mets d'accompagnement.
Où s'adresser?
À notre municipalité et aux services de loisirs: plusieurs offrent des cours.
À L'Amicale des sommeliers du Québec, pour des cours de différents niveaux. Pour savoir s'il y en a dans notre région, (514) 522-7020.
À la Société des alcools du Québec: cours sur les vins, portos et bières. Infos: (514) 873-2020.
Aussi à consulter: L'Amicale des jase-vin.
À lire
L'Univers du vin, par Jens Priewe, Hachette, 1998, 256 p., 49,95$. Raymond Chalifoux, professeur à L'Amicale des sommeliers, nous le recommande pour sa clarté et ses illustrations.Apprendre le chant: une bouffée d'énergie
Quand il est question du plaisir de chanter, Micheline Hogue, directrice de l'école Pro-Voc, devient intarissable. «Chanter améliore l'estime de soi, donne de l'énergie, développe la créativité et nous aide à communiquer nos émotions», affirme-t-elle. Et elle veut en finir avec l'idée que les cours de chant sont réservés à celles qui veulent en faire une carrière. «On peut pratiquer un sport sans pour autant vouloir devenir professionnelle. Pourquoi ne pourrait-on pas chanter seulement pour le plaisir?»
Est-ce pour moi?
Nous ne sommes pas toutes dotées de cordes vocales aussi performantes que celles de Céline Dion, mais rien ne nous empêche de chanter. La peur d'être mauvaise ou incapable en effraie plusieurs. Cette crainte est pourtant rarement fondée. «Plus de 95% des gens peuvent chanter, affirme Micheline Hogue. Si on est capable de fredonner un air sans musique et que la mélodie soit reconnaissable, ça veut dire qu'on peut apprendre à chanter.»
Ça s'apprend comment?
On nous enseigne à bien respirer, à suivre le rythme et à travailler notre timbre de voix. Les cours nous permettent aussi de connaître notre registre et les tonalités les mieux appropriées à notre voix. Tous les styles musicaux (classique, jazz, populaire) peuvent servir à l'apprentissage du chant. Travailler un répertoire qu'on aime rendra l'exercice encore plus agréable. Le progrès dépend évidemment de notre talent et de nos efforts. Micheline Hogue recommande une heure de cours par semaine et un minimum de quinze minutes d'exercice par jour. En général, même les plus timides finissent par participer au spectacle de fin d'année.
Combien ça coûte?
Entre 25$ et 50$ l'heure, selon le prestige de l'école et l'expérience du professeur.
Où s'adresser?
Aux écoles de musique. Il y a notamment l'École Pro-Voc, à Longueuil, (450) 468-1234, et l'École Musicours, à L'Ancienne-Lorette, (418) 871-8178. Si on a envie de chanter en groupe, on peut faire partie d'une chorale. Il en existe de tous les niveaux et de tous les styles. Infos: l'Alliance des chorales du Québec, (514) 252-3020.
À lire
La suggestion de Micheline Hogue: La Voix libérée, par Yva Barthélémy, Robert Laffont, 1999, 272 p., 42,95$. Cultiver les orchidées: la passion croît avec l'usage
Pour les non-initiées, l'orchidée est une fleur comme les autres. Mais, quand on sait qu'il en existe 75 000 variétés et qu'un spécimen a déjà été vendu à Londres pour 30 000$, on comprend qu'elle est loin d'être ordinaire. La faire fleurir est un véritable défi. Chaque espèce demande des conditions d'arrosage, d'ensoleillement, de température et d'empotage bien précises. Certaines peuvent pousser dehors; d'autres ne subsistent que dans un aquarium à humidité contrôlée. Les Québécois seraient particulièrement friands d'orchidées: selon André Poliquin, président des Orchidophiles de Montréal, environ 12 000 personnes cultivent des orchidées dans la seule région montréalaise. Maintenant que les grandes surfaces en vendent, la race des orchidophiles n'est pas près de s'éteindre!
Est-ce pour moi?
Si on a le goût du défi, que l'on apprécie l'originalité et qu'on a le pouce vert, il y a fort à parier que cette fleur unique attisera nos passions. «Quand on a réussi à en faire fleurir une, on a toujours le goût d'en avoir une deuxième, plus difficile, et c'est ainsi qu'on attrape la piqûre, explique André Poliquin. De plus, le nombre de variétés est tellement grand qu'on est pratiquement assuré que personne dans notre entourage n'en aura une pareille à la nôtre; ça devient une pièce unique. Et puis, les orchidées représentent un univers en soi: tous les croisements et hybrides réalisés depuis le début du siècle sont répertoriés dans des dictionnaires. À partir du nom d'une orchidée, on peut retracer toute son histoire depuis des décennies!»
Heureusement, il existe des espèces d'orchidées relativement faciles à cultiver. «On recommande de commencer avec les Phalaenopsis, dont la culture se compare à celle des violettes africaines, explique André Poliquin. C'est généralement ce qu'on trouve dans les magasins.»
Ça s'apprend comment?
Pour connaître les soins à apporter à notre orchidée, on plonge dans l'un des nombreux guides écrits sur le sujet. On peut aussi bénéficier de conseils d'experts en adhérant à une société d'orchidophiles, qui offre cours, conférences et expositions. Les passionnés profitent de ces regroupements pour importer directement leurs plants d'Asie ou d'Amérique du Sud. Le Jardin botanique de Montréal (qui abrite une remarquable collection d'orchidées) offre aussi des conseils aux amateurs.
Combien ça coûte?
Entre 15$ et 40$ pour une orchidée dans les magasins. On peut obtenir un bon rabais si on l'achète dans une exposition spécialisée (il y en a chaque année à Québec, à Montréal et au Saguenay-Lac-Saint-Jean). Entretien: coût semblable à celui d'une plante ordinaire; il augmente avec la complexité de l'espèce. Pour devenir membre d'une société d'orchidophiles: entre 15$ et 30$ par année.
Où s'adresser?
Aux Orchidophiles de Montréal
Aux orchidophiles de Québec
À la Société des orchidophiles du Saguenay-Lac-Saint-Jean, 282, rue Sainte-Anne, Chicoutimi (Québec) G7G 2M4.
Jardin botanique de Montréal
À lire
Le livre rédigé à l'intention des débutants par le président des Orchidophiles de Montréal, André Poliquin: Les Orchidées Phalaenopsis, Trécarré, 1996, 150 p., 29,95$.Apprendre l'espagnol: l'aventure latine
De plus en plus de Québécois apprennent l'espagnol. Le nombre d'étudiants inscrits à ces cours dans nos cégeps et nos universités est en hausse et il est même question que l'espagnol devienne obligatoire au secondaire.
Est-ce pour moi?
Pour les francophones, l'espagnol est probablement la langue la plus facile à apprendre à cause de sa similitude avec le français, puisqu'il fait partie de la même famille linguistique. Selon Janine Duchesne, directrice de l'École des langues du YMCA, au centre-ville de Montréal, plusieurs personnes apprennent l'espagnol afin de pouvoir communiquer avec les gens lors de voyages dans le Sud. «Alors qu'on apprend l'anglais pour le travail, l'espagnol est synonyme de soleil, de vacances... C'est le début d'une aventure, car apprendre une langue, c'est découvrir un nouvel univers. On a du plaisir à apprendre, mais aussi à s'ouvrir à d'autres cultures.»
Ça s'apprend comment?
Il existe plusieurs manuels et cédéroms d'enseignement de l'espagnol, qui sont de plus en plus perfectionnés. Mais ils ne remplaceront jamais le contact humain, essentiel pour apprendre à communiquer dans une langue étrangère. Avec l'ouverture de plus en plus grande du Canada vers l'Amérique du Sud, il se donne des cours d'espagnol à peu près partout. Les bons cours fournissent une base en grammaire et font une large part à la conversation. Plus la classe est petite, plus le professeur a de temps pour corriger nos défauts de prononciation et de syntaxe. Selon notre facilité et les efforts qu'on y met, on pourra se débrouiller en espagnol après une ou deux sessions.
Le plus difficile, c'est de ne pas perdre ces connaissances une fois le cours terminé. Certaines écoles organisent des rencontres entre les étudiants et des hispanophones, histoire de susciter des échanges qui, en plus d'être instructifs, peuvent être très enrichissants sur le plan personnel, puisqu'ils permettent à de nouveaux arrivants d'entrer en relation avec des Québécois dans un contexte valorisant et agréable. Comme quoi un loisir plaisant peut aussi contribuer à bâtir un monde meilleur...
Combien ça coûte?
Les prix varient d'un endroit à l'autre, selon le nombre d'étudiants par classe, le nombre d'heures de cours et la réputation de l'école. À titre d'exemple, une session de trente heures à l'École Diffudi coûte 180$; une session de 21 heures au YMCA de Montréal, 125$; et une session de 16 heures au Centre culturel Pierre-Charbonneau, 74$.
Où s'adresser?
À notre municipalité et aux centres culturels: plusieurs offrent des cours. Au YMCA-centre-ville, à Montréal, (514) 849-8393. Au Centre Pierre-Charbonneau, à Montréal, (514) 872-6644. À l'école Diffudi, spécialisée en enseignement de l'espagnol, à Québec, (418) 682-3617. Aux associations interculturelles de notre région, pour entrer en contact avec des hispanophones
À lire
Bien qu'il soit difficile de s'initier à l'espagnol autrement qu'avec un professeur, il existe plusieurs livres et cédéroms conçus pour l'apprentissage ou le perfectionnement de cette langue. On préfère les cédéroms et les livres-cassettes (pour la prononciation) et on se méfie des promesses du genre «Apprenez l'espagnol en moins de 20 jours». Le choix des libraires: Le Nouvel Espagnol sans peine, Assimil, 2001, 99,95$ avec cassettes et 109,95 $ avec CD
Les prix peuvent avoir changé depuis la parution de l'article.
L'aquarelle est une peinture légère faite avec des pigments colorés délayés dans de l'eau. On l'applique sur du papier avec des pinceaux, mais aussi des brosses, des bâtons et divers outils, selon l'effet désiré. L'avantage de l'aquarelle sur les autres types de peinture: son côté pratique. Comme elle ne dégage pas d'odeur, on peut peindre dans n'importe quelle pièce de la maison. On ne craint pas les dégâts, puisqu'elle se nettoie facilement (il suffit de l'essuyer immédiatement avec un papier essuie-tout). Et on n'a pas à s'encombrer de toiles et de chevalets: on s'installe simplement au coin d'une table.
Est-ce pour moi?
Selon Carmen Coulombe, professeure d'aquarelle, il n'est pas nécessaire de savoir dessiner pour s'y initier. «On apprend d'abord à manipuler la couleur et à utiliser les différents outils.» Il faut maîtriser la base avant de se lancer dans l'art figuratif. «Ça prend beaucoup d'expérience seulement pour dessiner une pomme! poursuit Carmen Coulombe. À cause de l'eau, le papier et la couleur peuvent réagir et se transformer. C'est un médium qui offre souvent des surprises, et il faut être prête à vivre avec ça.» L'aquarelle est tout indiquée pour celles qui aiment la couleur et qui ont envie d'expérimenter et d'explorer leur créativité. Carmen Coulombe la recommande aussi aux personnes stressées. «C'est un art très calme, très doux. On joue avec de l'eau, on frotte des pinceaux, sans bruit... C'est presque méditatif.»
Ça s'apprend comment?
Selon Esther Maresso-Langlois, présidente de L'Atelier d'aquarelle de Québec, la meilleure façon de s'initier est de suivre des cours de groupe. «On peut échanger avec les autres élèves et profiter de plusieurs conseils.» Alors que, si on apprend avec des livres, c'est beaucoup plus long.
Combien ça coûte?
Entre 50$ et 65$ pour le matériel (papier, pinceaux, etc.); entre 75$ et 150$ pour une session de dix semaines de cours.
Où s'adresser?
À lire
Carmen Coulombe recommande la série Les Manuels de peinture: Introduction à l'aquarelle, Paysages à l'aquarelle et Couleur à l'aquarelle, par Ray Smith, Dessain et Tolra, 1994, 72 p. ch., 24,95$ ch.Découvrir les vins: un plaisir à partager
Le plaisir qu'on en retire est double: en connaissant mieux les vins, on en perçoit toutes les subtilités, et déboucher une bonne bouteille devient encore plus agréable; on fait des choix plus judicieux, correspondant à nos goûts et aux mets que le vin accompagnera. Mais, selon Sylvie Lizotte, présidente de la section montréalaise de L'Amicale des sommeliers du Québec, le facteur social est aussi important. «Plus on déguste en bonne compagnie, plus on est à l'aise pour discuter, apprendre et communiquer sa passion. Un bon vin, ça se partage!»
Est-ce pour moi?
On peut évidemment apprécier une bonne bouteille sans avoir de connaissances sur le sujet. Mais, si on est curieuse et si on a envie d'en savoir plus sur les bordeaux, chardonnay et muscadet, on découvrira un monde d'arômes et de plaisirs gustatifs, en plus de rencontrer des gens partageant notre passion.
Ça s'apprend comment?
Suivre des cours permet d'acquérir une base solide pour ensuite entreprendre notre exploration. Un bon cours devrait comprendre une partie théorique, sur les techniques de production du vin (cépages, procédés de vinification, particularités de chaque région productrice, etc.), et une partie pratique (dégustation). «On amène les gens à comprendre tout ce qu'ils peuvent découvrir dans le vin, aux plans visuel, olfactif et gustatif, explique Sylvie Lizotte. Et pas besoin de talents spéciaux: il faut simplement aimer la bonne bouffe et les vins qui l'accompagnent!» Selon elle, une session (environ six cours) suffit pour acquérir une bonne base.
Une autre façon de s'initier est de joindre les rangs d'une association d'amateurs de vin. Plus ou moins informels, ces groupes offrent à leurs membres dégustations et échanges selon différentes formules. En goûtant régulièrement plusieurs vins et en discutant avec des passionnés de longue date, on apprivoise les termes techniques et on développe nos papilles gustatives.
Combien ça coûte?
Environ 185$ pour cinq ou six cours de trois heures (le prix varie selon le nombre d'heures de cours et de vins dégustés). Ensuite, entre 40$ et 150$ pour les dégustations, selon les vins dégustés et les mets d'accompagnement.
Où s'adresser?
À lire
L'Univers du vin, par Jens Priewe, Hachette, 1998, 256 p., 49,95$. Raymond Chalifoux, professeur à L'Amicale des sommeliers, nous le recommande pour sa clarté et ses illustrations.Apprendre le chant: une bouffée d'énergie
Quand il est question du plaisir de chanter, Micheline Hogue, directrice de l'école Pro-Voc, devient intarissable. «Chanter améliore l'estime de soi, donne de l'énergie, développe la créativité et nous aide à communiquer nos émotions», affirme-t-elle. Et elle veut en finir avec l'idée que les cours de chant sont réservés à celles qui veulent en faire une carrière. «On peut pratiquer un sport sans pour autant vouloir devenir professionnelle. Pourquoi ne pourrait-on pas chanter seulement pour le plaisir?»
Est-ce pour moi?
Nous ne sommes pas toutes dotées de cordes vocales aussi performantes que celles de Céline Dion, mais rien ne nous empêche de chanter. La peur d'être mauvaise ou incapable en effraie plusieurs. Cette crainte est pourtant rarement fondée. «Plus de 95% des gens peuvent chanter, affirme Micheline Hogue. Si on est capable de fredonner un air sans musique et que la mélodie soit reconnaissable, ça veut dire qu'on peut apprendre à chanter.»
Ça s'apprend comment?
On nous enseigne à bien respirer, à suivre le rythme et à travailler notre timbre de voix. Les cours nous permettent aussi de connaître notre registre et les tonalités les mieux appropriées à notre voix. Tous les styles musicaux (classique, jazz, populaire) peuvent servir à l'apprentissage du chant. Travailler un répertoire qu'on aime rendra l'exercice encore plus agréable. Le progrès dépend évidemment de notre talent et de nos efforts. Micheline Hogue recommande une heure de cours par semaine et un minimum de quinze minutes d'exercice par jour. En général, même les plus timides finissent par participer au spectacle de fin d'année.
Combien ça coûte?
Entre 25$ et 50$ l'heure, selon le prestige de l'école et l'expérience du professeur.
Où s'adresser?
À lire
La suggestion de Micheline Hogue: La Voix libérée, par Yva Barthélémy, Robert Laffont, 1999, 272 p., 42,95$.
Pour les non-initiées, l'orchidée est une fleur comme les autres. Mais, quand on sait qu'il en existe 75 000 variétés et qu'un spécimen a déjà été vendu à Londres pour 30 000$, on comprend qu'elle est loin d'être ordinaire. La faire fleurir est un véritable défi. Chaque espèce demande des conditions d'arrosage, d'ensoleillement, de température et d'empotage bien précises. Certaines peuvent pousser dehors; d'autres ne subsistent que dans un aquarium à humidité contrôlée. Les Québécois seraient particulièrement friands d'orchidées: selon André Poliquin, président des Orchidophiles de Montréal, environ 12 000 personnes cultivent des orchidées dans la seule région montréalaise. Maintenant que les grandes surfaces en vendent, la race des orchidophiles n'est pas près de s'éteindre!
Est-ce pour moi?
Si on a le goût du défi, que l'on apprécie l'originalité et qu'on a le pouce vert, il y a fort à parier que cette fleur unique attisera nos passions. «Quand on a réussi à en faire fleurir une, on a toujours le goût d'en avoir une deuxième, plus difficile, et c'est ainsi qu'on attrape la piqûre, explique André Poliquin. De plus, le nombre de variétés est tellement grand qu'on est pratiquement assuré que personne dans notre entourage n'en aura une pareille à la nôtre; ça devient une pièce unique. Et puis, les orchidées représentent un univers en soi: tous les croisements et hybrides réalisés depuis le début du siècle sont répertoriés dans des dictionnaires. À partir du nom d'une orchidée, on peut retracer toute son histoire depuis des décennies!»
Heureusement, il existe des espèces d'orchidées relativement faciles à cultiver. «On recommande de commencer avec les Phalaenopsis, dont la culture se compare à celle des violettes africaines, explique André Poliquin. C'est généralement ce qu'on trouve dans les magasins.»
Ça s'apprend comment?
Pour connaître les soins à apporter à notre orchidée, on plonge dans l'un des nombreux guides écrits sur le sujet. On peut aussi bénéficier de conseils d'experts en adhérant à une société d'orchidophiles, qui offre cours, conférences et expositions. Les passionnés profitent de ces regroupements pour importer directement leurs plants d'Asie ou d'Amérique du Sud. Le Jardin botanique de Montréal (qui abrite une remarquable collection d'orchidées) offre aussi des conseils aux amateurs.
Combien ça coûte?
Entre 15$ et 40$ pour une orchidée dans les magasins. On peut obtenir un bon rabais si on l'achète dans une exposition spécialisée (il y en a chaque année à Québec, à Montréal et au Saguenay-Lac-Saint-Jean). Entretien: coût semblable à celui d'une plante ordinaire; il augmente avec la complexité de l'espèce. Pour devenir membre d'une société d'orchidophiles: entre 15$ et 30$ par année.
Où s'adresser?
À lire
Le livre rédigé à l'intention des débutants par le président des Orchidophiles de Montréal, André Poliquin: Les Orchidées Phalaenopsis, Trécarré, 1996, 150 p., 29,95$.Apprendre l'espagnol: l'aventure latine
De plus en plus de Québécois apprennent l'espagnol. Le nombre d'étudiants inscrits à ces cours dans nos cégeps et nos universités est en hausse et il est même question que l'espagnol devienne obligatoire au secondaire.
Est-ce pour moi?
Pour les francophones, l'espagnol est probablement la langue la plus facile à apprendre à cause de sa similitude avec le français, puisqu'il fait partie de la même famille linguistique. Selon Janine Duchesne, directrice de l'École des langues du YMCA, au centre-ville de Montréal, plusieurs personnes apprennent l'espagnol afin de pouvoir communiquer avec les gens lors de voyages dans le Sud. «Alors qu'on apprend l'anglais pour le travail, l'espagnol est synonyme de soleil, de vacances... C'est le début d'une aventure, car apprendre une langue, c'est découvrir un nouvel univers. On a du plaisir à apprendre, mais aussi à s'ouvrir à d'autres cultures.»
Ça s'apprend comment?
Il existe plusieurs manuels et cédéroms d'enseignement de l'espagnol, qui sont de plus en plus perfectionnés. Mais ils ne remplaceront jamais le contact humain, essentiel pour apprendre à communiquer dans une langue étrangère. Avec l'ouverture de plus en plus grande du Canada vers l'Amérique du Sud, il se donne des cours d'espagnol à peu près partout. Les bons cours fournissent une base en grammaire et font une large part à la conversation. Plus la classe est petite, plus le professeur a de temps pour corriger nos défauts de prononciation et de syntaxe. Selon notre facilité et les efforts qu'on y met, on pourra se débrouiller en espagnol après une ou deux sessions.
Le plus difficile, c'est de ne pas perdre ces connaissances une fois le cours terminé. Certaines écoles organisent des rencontres entre les étudiants et des hispanophones, histoire de susciter des échanges qui, en plus d'être instructifs, peuvent être très enrichissants sur le plan personnel, puisqu'ils permettent à de nouveaux arrivants d'entrer en relation avec des Québécois dans un contexte valorisant et agréable. Comme quoi un loisir plaisant peut aussi contribuer à bâtir un monde meilleur...
Combien ça coûte?
Les prix varient d'un endroit à l'autre, selon le nombre d'étudiants par classe, le nombre d'heures de cours et la réputation de l'école. À titre d'exemple, une session de trente heures à l'École Diffudi coûte 180$; une session de 21 heures au YMCA de Montréal, 125$; et une session de 16 heures au Centre culturel Pierre-Charbonneau, 74$.
Où s'adresser?
À lire
Bien qu'il soit difficile de s'initier à l'espagnol autrement qu'avec un professeur, il existe plusieurs livres et cédéroms conçus pour l'apprentissage ou le perfectionnement de cette langue. On préfère les cédéroms et les livres-cassettes (pour la prononciation) et on se méfie des promesses du genre «Apprenez l'espagnol en moins de 20 jours». Le choix des libraires: Le Nouvel Espagnol sans peine, Assimil, 2001, 99,95$ avec cassettes et 109,95 $ avec CD
Les prix peuvent avoir changé depuis la parution de l'article.