Conseils pratiques
Doit-on manger plus quand il fait froid?
Effet préhistorique!
Physiologiquement, les humains se sont adaptés au stockage de réserves énergétiques en «faisant du gras». Étant donné le climat froid, l'alimentation préhistorique, entre 30 000 et 10 000 ans av. J.-C., était surtout une alimentation animale avec peu de glucides végétaux. Nos ancêtres équilibraient donc leur grand apport en protéines, mais faible en glucides, par une consommation importante de graisse animale, comme le font encore les peuples nordiques qui vivent de façon «traditionnelle». Cependant, en raison de notre grande diversité alimentaire et notre confort de vie, chauffage, abri et transport isolé du froid, vêtements performants, il n'y a pas lieu de manger davantage de viande ou de gras lorsqu'il fait très froid... dehors!
Viandes, volaille, poisson
Saviez-vous que le simple fait d'ingérer les aliments, de les absorber, de les transporter et d'entreposer les nutriments génère de la chaleur qui prend de 12 à 18 heures à se dissiper? Ainsi, c'est la consommation de protéines qui produit le plus de chaleur. Ce serait dû à l'énorme dépense énergétique que nécessite la décomposition des protéines alimentaires en acides aminés et la synthèse de nouvelles protéines que le corps pourra utiliser. Cet effet expliquerait aussi pourquoi nous avons plus le désir de manger de la viande, de la volaille, du poisson, du fromage et certains aliments durant la saison froide.
Il faut tout de même savoir que le maintien de l'équilibre de la température corporelle est plus facilement atteignable si le corps consomme suffisamment d'aliments et non pas nécessairement plus d'aliments! Alors sachez qu'en mangeant de façon équilibrée soit en faisant une grande place aux fruits et aux légumes ainsi qu'aux produits céréaliers à grains entiers, et ce, hiver comme été, vous aurez alors suffisamment de «munition» pour faire face aux fluctuations de température.Bon à savoir: un thermostat efficace!
Le corps humain est très astucieux quand vient le temps de régler sa température interne. Il possède plusieurs mécanismes lui permettant de la maintenir entre 36,1 et 37,8 °C, indépendamment de la température extérieure.
Il fait froid...
Le thermostat situé dans le cerveau (l'hypothalamus) déclenche en urgence la contraction des vaisseaux superficiels pour concentrer le sang en profondeur et maintenir à 37 °C les organes vitaux et, si nécessaire, il sacrifie la circulation dans les membres au profit du tronc et du cerveau: les mains et les pieds sont les premières cibles du froid. En même temps, il déclenche la sécrétion de noradrénaline qui, elle, stimule l'activité des cellules afin qu'elles produisent encore plus de chaleur: il y a augmentation du métabolisme de base.
Il fait plus froid...
Les muscles se mettent de la partie, c'est le grand frisson. Ils se contractent de plus en plus violemment, pour générer un maximum de chaleur. Cet effort consomme les réserves en énergie de l'organisme.
Fait à noter, cette capacité de stimuler les cellules à produire de la chaleur et le fait de frissonner sont deux mécanismes moins «automatiques» chez les personnes âgées, ce qui les rend plus à risque d'engelure.
Physiologiquement, les humains se sont adaptés au stockage de réserves énergétiques en «faisant du gras». Étant donné le climat froid, l'alimentation préhistorique, entre 30 000 et 10 000 ans av. J.-C., était surtout une alimentation animale avec peu de glucides végétaux. Nos ancêtres équilibraient donc leur grand apport en protéines, mais faible en glucides, par une consommation importante de graisse animale, comme le font encore les peuples nordiques qui vivent de façon «traditionnelle». Cependant, en raison de notre grande diversité alimentaire et notre confort de vie, chauffage, abri et transport isolé du froid, vêtements performants, il n'y a pas lieu de manger davantage de viande ou de gras lorsqu'il fait très froid... dehors!
Viandes, volaille, poisson
Saviez-vous que le simple fait d'ingérer les aliments, de les absorber, de les transporter et d'entreposer les nutriments génère de la chaleur qui prend de 12 à 18 heures à se dissiper? Ainsi, c'est la consommation de protéines qui produit le plus de chaleur. Ce serait dû à l'énorme dépense énergétique que nécessite la décomposition des protéines alimentaires en acides aminés et la synthèse de nouvelles protéines que le corps pourra utiliser. Cet effet expliquerait aussi pourquoi nous avons plus le désir de manger de la viande, de la volaille, du poisson, du fromage et certains aliments durant la saison froide.
Il faut tout de même savoir que le maintien de l'équilibre de la température corporelle est plus facilement atteignable si le corps consomme suffisamment d'aliments et non pas nécessairement plus d'aliments! Alors sachez qu'en mangeant de façon équilibrée soit en faisant une grande place aux fruits et aux légumes ainsi qu'aux produits céréaliers à grains entiers, et ce, hiver comme été, vous aurez alors suffisamment de «munition» pour faire face aux fluctuations de température.Bon à savoir: un thermostat efficace!
Le corps humain est très astucieux quand vient le temps de régler sa température interne. Il possède plusieurs mécanismes lui permettant de la maintenir entre 36,1 et 37,8 °C, indépendamment de la température extérieure.
Il fait froid...
Le thermostat situé dans le cerveau (l'hypothalamus) déclenche en urgence la contraction des vaisseaux superficiels pour concentrer le sang en profondeur et maintenir à 37 °C les organes vitaux et, si nécessaire, il sacrifie la circulation dans les membres au profit du tronc et du cerveau: les mains et les pieds sont les premières cibles du froid. En même temps, il déclenche la sécrétion de noradrénaline qui, elle, stimule l'activité des cellules afin qu'elles produisent encore plus de chaleur: il y a augmentation du métabolisme de base.
Il fait plus froid...
Les muscles se mettent de la partie, c'est le grand frisson. Ils se contractent de plus en plus violemment, pour générer un maximum de chaleur. Cet effort consomme les réserves en énergie de l'organisme.
Fait à noter, cette capacité de stimuler les cellules à produire de la chaleur et le fait de frissonner sont deux mécanismes moins «automatiques» chez les personnes âgées, ce qui les rend plus à risque d'engelure.