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10 vérités d’une femme qui fait du sport

10 vérités d’une femme qui fait du sport

10 vérités d’une femme qui fait du sport Photographe : Shutterstock Auteur : Élise Jetté

​J’ai toujours fait du sport. La seule période où j’ai décidé de cesser d’en faire, c’est au début de ma première année d’université, pour me consacrer à mes études pleinement. Très vite, j’ai réalisé à quel point je ne me sentais plus bien dans ma peau



Ça n’avait rien à voir avec les kilos en trop et mon physique athlétique qui commençait à battre de l’aile. C’était vraiment une question de bien-être psychologique. J’avais besoin de m’époumoner sur une piste de course ou dans une piscine une fois par jour pour conserver toute ma santé mentale. Ma pause de sport a donc duré quatre semaines au total avant que je joigne l’équipe de triathlon de l’université. J’ai nagé toute ma vie et je n’ai jamais été svelte. J’ai dû me mettre en maillot durant toute mon adolescence, au moment où mon corps changeait, durant la période de la vie où la fille typique a deux chances sur trois d’être insatisfaite de son corps. Malgré cette période de ma vie où je faisais du sport de haut niveau vingt heures par semaine, je n’ai jamais eu d’abdominaux découpés et ça ne m’a jamais dérangé. Je n’ai jamais nagé pour être belle. D’ailleurs, qui est vraiment beau avec un bonnet de bain en caoutchouc et une trace de lunette de piscine quasi permanente dans le visage? Personne. J’éprouve donc un malaise extrême quand je tombe sur des publicités de salles d’entraînement où l’on place au premier plan le désir de se façonner un corps désirable afin de motiver les gens à s’entraîner.

Est-ce qu’on peut s’entraîner pour soi? Pour les petites molécules du bonheur qui sont sécrétées dans notre organisme et qui font en sorte qu’on oublie la chicane avec notre patron grâce à un bon gros workout ? Je suis donc complètement en amour avec la nouvelle campagne de sensibilisation lancée par Sport England pour la promotion de l’activité physique. On y voit des femmes de toutes les formes, de toutes les grandeurs et de toutes les couleurs qui font du sport pour le bien que ça leur fait. Je me rappelle d’une fille de mon équipe de natation qui a quitté le sport très jeune. Elle était toujours très gênée quand elle était en maillot et gardait sa serviette autour d’elle durant toute la période de préparation avant les entraînements. Elle parlait toujours de ses cuisses et ne se changeait jamais dans la même section du vestiaire que toutes les autres filles de l’équipe. Si quelques femmes (et principalement quelques jeunes filles) peuvent éviter de se sentir comme cette amie d’enfance grâce à cette vidéo motivante et encourageante, je crois que le message aura fait son chemin.

Comme le sport est beaucoup plus qu'une question d'apparence, voici les 10 choses que j'ai apprises durant mes années sportives:

1. Oui ton maquillage va couler. Et c’est très bien ainsi. Ça veut dire que tu transpires et que tu dépenses de l’énergie. C’est donc une bonne nouvelle: tu es un humain.

2. Toi aussi tu peux jouer au hockey cosom. Et ton chum peut faire de la gymnastique. Et vice versa. Et vous pouvez jouer au hockey à deux ou faire du yoga à deux. Ce n’est pas parce que les vestiaires sont unisexes que les sports ne peuvent pas être mixtes.

3. Tu peux faire des abdos 5 fois par semaine et ne jamais développer de six-packs. Et ce n’est pas grave. Être en forme, ça se passe ailleurs que sur ta bedaine.

4. Les miroirs dans les salles de conditionnement physique: non. Les bienfaits du sport sont en dedans. Le miroir ne te montrera rien.

5. La Zumba, ça fait gigoter les bourrelets et c’est correct. Un bourrelet qui bouge est un bourrelet heureux.

6. Tu n’as pas besoin d’avoir des vêtements agencés pour t’entraîner. Mon t-shirt des Jeux du Québec de 2001 est ma meilleure tenue de jogging.

7. Toi aussi t’as le droit de cogner quand tu as des gants de boxe. Les sports de combats ne sont pas réservés aux garçons… et tu peux imaginer que tu cognes qui tu veux en frappant dans un sac de sable.

8. Ça se peut que tes leggings te fassent des grosses fesses et c’est très bien ainsi.

9. Mieux vaut avoir une coiffure affreuse (ou un casque de bain) qu’avoir les cheveux dans la figure. La salle de gym, n'est pas une passerelle de défilé de mode.

10. On n’a pas besoin d’une photo avant/après entraînement de ton ventre, de tes bras ou des tes cuisses. Sur Instagram, on préfère les beaux paysages. Bon entraînement!   À lire aussi: 12 chansons pour courir l’hiver
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