Chien
Votre animal est-il prêt pour l'hiver?
Photographe : Jessica Giguère
Nous entendons souvent dire que les animaux sont naturellement adaptés aux rigueurs des saisons, mais le marché offre une foule de produits et d’accessoires visant à les protéger du froid en hiver. Sont-ils superflus ou nécessaires?
La tolérance au froid et à la neige dépend d’abord de l’espèce et de la race de l’animal. En effet, certaines races canines, comme le Terre-Neuve, le husky et le malamute, y sont plus résistantes. Cela dit, le pelage de la majorité des chiens et des chats n’offre pas une protection suffisante pour bien protéger leur corps du froid canadien.
N’oublions pas que la plupart de nos petits compagnons sont rarement issus d’une race indigène, et que leur organisme n’a pas non plus été graduellement acclimaté à la chute de température.
En hiver, nous ne devons donc jamais laisser notre chien ou notre chat à l’extérieur pendant de longues périodes, même s’il possède une épaisse fourrure, car la truffe, les oreilles et les coussinets, notamment, peuvent souffrir d’engelures.
Si nous devons nous vêtir d’un manteau pour braver la température, nous en faisons porter un également à notre chien, surtout s’il a les poils courts ou moyens. Ce n’est ni un luxe ni une coquetterie.
Les chats, eux, ne sont pas du tout faits pour vivre à l’extérieur en hiver, alors nous les gardons à l’intérieur ou nous nous assurons que leur temps de sortie est court.
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La protection des pattes, c’est sérieux!
Le sel et les agents de déglaçage chimiques utilisés pour faire fondre la neige et la glace constituent de grands irritants pour les coussinets de notre petit compagnon. Si nous devons circuler en des endroits où de tels épandages sont fréquents, nous lui faisons porter des bottes, nous appliquons un baume protecteur sur ses coussinets ou nous nous assurons de ne circuler que très brièvement dans
les secteurs concernés.
Ensuite, au retour de notre promenade, nous rinçons ses pattes à l’eau tiède, car en plus de retirer la neige sale nous éliminons ainsi les dépôts de produits pouvant causer des brûlures et le craquèlement des coussinets. Nous en profitons pour nous assurer qu’il n’y a pas de rougeurs, d’irritation ou de blessure, puis nous appliquons une fine couche de gelée de pétrole pour aider à réparer les microfissures et à maintenir une bonne hydratation.
Lorsqu’elles sont confortables, imperméables et de la bonne taille, les bottes constituent la meilleure protection contre les rigueurs de l’environnement. Pour que Fido accepte de les porter et qu’il adopte une démarche normale, nous devons sortir aussitôt que la quatrième botte est enfilée (nous nous serons donc préparés au préalable).
Ensuite, nous partons immédiatement en promenade en joggant légèrement. L’attention de notre chien sera aussitôt attirée par cette petite course plutôt que par la sensation étrange de porter des bottillons. Après quelques mètres, nous réduisons notre rythme et passons à une marche rapide, puis régulière. Fido marchera normalement et il sera davantage intéressé par les stimuli dans son environnement que par son nouveau look hivernal!
Fido 1, neige 0
Quand on remarque que Fido lève une patte dans les airs lors d’une sortie, c’est souvent parce que de petites boules de neige, voire de glace, se forment entre ses orteils. Ces accumulations lui causent de la douleur lorsqu’il s’appuie sur cette patte.
En guise de prévention, nous rasons régulièrement les poils entre ses coussinets puis, avant chaque sortie, nous y appliquons une petite quantité de gelée de pétrole ou d’huile végétale, ce qui limitera l’adhésion de la neige au pelage.
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Les espèces aviaires en hiver
La majorité des espèces ailées vivant en captivité sont des oiseaux exotiques qui auraient normalement vécu dans des zones chaudes. Il est impératif de veiller à leur confort l’hiver venu. Nous nous assurons donc que leur cage est positionnée à l’abri des courants d’air causés par l’ouverture des portes menant à l’extérieur et loin des fenêtres mal isolées.
Plusieurs espèces de poules, avec leur plumage d’hiver, sont outillées pour survivre aux hivers canadiens. Bien qu’elles aiment parfois passer du temps à l’extérieur dans la neige, elles doivent toujours avoir accès à un poulailler aménagé pour l’hiver, donc étanche, coupant les courants d’air et contrôlant l’humidité ambiante. Des lampes chauffantes peuvent être utilisées pour chauffer la température si elle est inférieure à -30°C.
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Sage précaution
Les chats sans domicile fixe font de leur mieux pour survivre aux grands froids de l’hiver, et une astuce est de profiter de la chaleur du moteur des voitures récemment stationnées. Il est donc recommandé de regarder sous le capot avant de démarrer ou de frapper sur celui-ci pour faire fuir le chat qui y aurait élu domicile.
