Chat
4 trucs pour réduire ses allergies aux animaux
Photographe : Shutterstock
Des moyens existent pour soulager les symptômes des amoureux des animaux qui sont malheureusement allergiques aux bêtes poilues.
Bien que les résultats de recherches récentes soient très prometteurs afin de rendre l’immunothérapie plus rapide, plus efficace et plus durable, les solutions offertes sont peu nombreuses pour l’instant et leur efficacité varie énormément.
© Unsplash | Paul Hanaoka
1. Les antihistaminiques
Ces médicaments en vente libre réduisent seulement les symptômes d’allergie. Ils sont plus efficaces si on les prend avant d’être en contact avec un chat ou un chien, et leur efficacité est temporaire. C’est la meilleure solution si une personne souffrant d’allergies légères à modérées doit aller souper chez quelqu’un qui possède un animal domestique, par exemple.
2. L’immunothérapie (désensibilisation)
Elle consiste à administrer régulièrement, pendant parfois plusieurs années, de toutes petites quantités bien calculées d’un allergène afin de le rendre tolérable par le système immunitaire. Ce traitement est effectué par un allergologue. Son taux de succès pour la Fel d1 n’est toutefois pas aussi bon que pour d’autres allergènes communs, par exemple le pollen.
3. Une nourriture pour chats qui réduit la libération de Fel d1
La compagnie Purina a lancé, en 2020, une nourriture qui peut réduire de moitié la production de Fel d1 chez le chat en moins de trois semaines. Il faut simplement garder en mémoire que même si Purina a présenté une étude convaincante sur cette réduction de concentration de Fel d1, son impact sur l’humain, lui, reste à être mesuré. À ce jour, il n’existe pas de nourriture pour chiens visant à réduire un allergène particulier.
4. L’adoption d’un animal hypoallergénique
Certaines races de chats et de chiens ont de meilleures chances de libérer moins d’allergènes que d’autres. Ce n’est cependant pas le cas de tous les représentants de ces races. Il arrive aussi qu’ils déclenchent quand même une réaction allergique chez les personnes plus sensibles. Si l’on prévoit adopter un animal potentiellement hypoallergène, il est recommandé d’aller passer plusieurs heures avec lui avant de conclure l’adoption.
© Unsplash | Shahaaim
Un vaccin?
Nous devons mentionner l’existence d’un vaccin anti-Fel d1 pour le chat ainsi que d’une thérapie génique visant à éliminer la production de cette molécule. Néanmoins, ces deux méthodes posent un problème d’éthique non négligeable.
Dans les deux cas, le traitement est infligé au chat sans qu’il y ait de bénéfice pour l’animal lui-même. De plus, comme on ne comprend pas encore complètement le rôle que joue la Fel d1 chez le chat, le fait de l’éliminer complètement pourrait avoir des conséquences insoupçonnées chez lui, tant médicales que comportementales.
À l’heure actuelle, on manque donc de connaissances pour déterminer à quel point ces «traitements» sont néfastes ou non.
