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Ce qu'il faut savoir sur la coccinelle asiatique

Ce qu'il faut savoir sur la coccinelle asiatique

Shutterstock Photographe : Shutterstock Auteur : Coup de Pouce

Apparue au Québec il y a 20 ans, elle a été importée d'Asie par des agriculteurs américains qui voulaient lutter contre des insectes ravageurs sans utiliser de pesticides. Gourmande et utile dans les jardins et potagers, la coccinelle asiatique se nourrit d'insectes et d'acariens, mais son plat préféré reste les pucerons. «Elle peut en manger 500 par jour», dit Marjolaine Giroux, entomologiste à l'Insectarium de Montréal. Généralement grosse, elle mesure entre 4 et 7 mm. «Elle a 122 patrons, mais au Québec, sa couleur varie du jaune à l'orangé, d'où son surnom de Halloween Beetle», ajoute-t-elle. De plus, l'une de ses caractéristiques principales est sa marque en forme de M ou de W située derrière sa tête.

Comme elle n'a ni prédateur ni parasite, elle a su bien s'installer et s'adapter au climat d'ici, si bien qu'on la voit dans plusieurs régions, notamment à Montréal. Le hic? La coccinelle asiatique aime bien se mettre au chaud pour hiverner, en particulier dans le confort des habitations, garages et bâtiments exposés au soleil. Elle s'infiltre dans nos maisons à l'automne par les ouvertures: avant-toits, fentes, systèmes d'aération... «Elle n'ira pas dans les pièces chauffées, mais cherche abri entre les murs et les endroits tempérés, entre 15°C et 18°C. Elle ne mange pas les matériaux et ne se reproduit pas», informe la spécialiste.

Comment s'en débarrasser?

Mieux vaut éviter l'utilisation de pesticides, car de toute façon, aucun produit n'a été homologué pour l'éliminer. En fait, la coccinelle asiatique est une espèce protégée! Pour limiter sa présence, on mise plutôt sur la prévention. On calfeutre les fenêtres et les portes et on vérifie que les moustiquaires sont en bon état. On installe des coupe-froids, on scelle les fissures des revêtements extérieurs, on les balaie, on s'en défait avec l'aspirateur et on les jette dans un sac bien fermé. Il est bon de savoir qu'elle n'est pas dangereuse. «Elle peut mordre si on la manipule, mais c'est un pincement qui n'est pas douloureux», dit l'entomologiste Marjolaine Giroux. Enfin, elle ne transmet pas de maladies et elle n'infeste pas.

Sources: MAPAQ, Canadien en Santé, Espace pour la vie, UQAM

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