Comme boulot d’été, Anne-Marie, grande fan de baseball, compile les statistiques des matchs. À la fin de la saison, elle perd soudainement de l’intérêt pour la chose et devient, au fil des années, une adulte silencieuse. Quand sa fille Chloé lui annonce qu’elle sera, elle aussi, marqueuse durant l’été, des souvenirs douloureux refont surface pour sa mère. On aime ce roman tout estival qui décrit avec délicatesse les relations mère-fille, même quand celles-ci sont ardues.
L’erreur de la marqueuse, Nathalie Babin-Gagnon, XYZ, 2018, 344 p., 26,95 $ chez Archambault